Svizra27, un des quatre projets d'exposition nationale en lice, a présenté son plan de faisabilité. Avec la thématique de «Labor Ludens», le projet s'installe dans cinq cantons du nord ouest de la Suisse (Argovie, Soleure, Jura, Bâle-Ville et Bâle-Campagne). Les différents satellites évoqueront des questions sociétales, techniques et technologiques en suivant les cours d'eaux qui relient les sites. Ainsi, à Stein il sera question de l'agriculture et de l'alimentation du futur, à Baden de ressources et de pistes pour atteindre la neutralité carbone et à Aarau il sera question de démocratie et de la question du vivre ensemble. La sécurité et la résilience seront évoquées à Olten et la globalisation et le commerce mondial occuperont Grenchen. A Sainte-Ursanne, la robotique et l'IA seront au centre de l'attention et à Delémont les questions: «Quel regard portons-nous sur les autres et comment nous regardent-ils ? – et qui fait partie de nous ?» seront posées. Laufen traitera de la virtualité et de l'univers, alors qu'Arlesheim s'attaquera aux questions de santé et de l'aide sociale. A Bâle, les relations entre la Suisse et le monde seront évoquées. Les organisateur.trice.s estiment attirer 12.6 millions de personnes en 6 mois. Ils ont souligné que la météo et les pics d'affluence influenceront ce chiffre. Toutefois, le comité à la tête du projet a rappelé que le Conseil fédéral laisse planer l'incertitude en ne prenant pas de décision claire sur la planification d'une future exposition nationale, invoquant ses finances serrées. Pour ne pas perdre les dix ans de travaux et les CHF 4 millions engagés dans le projet, les organisateur.trice.s attendent une réponse au plus tard en 2026. Sans le soutien du Conseil fédéral à hauteur de CHF 500 millions, ce projet, estimé à CHF 1 milliard, ne verra pas le jour.