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Partis, associations et groupes d'interêt
Partis
Die Ausarbeitung eines Parteienartikels der BV verzögert sich — Niederlagen des Parteivorstandes am Parteitag der SPS; Meinungsverschiedenheiten in der Ausländerfrage — Spannungen in der CVP führen zum Rücktritt von Generalsekretär Reinhardt; Vorbereitung eines Aktionsprogramms für die Nationalratswahlen von 1975 — Ein Exponent der Industrie wird Zentralpräsident der FDP — Gründung einer separatistischen freisinnigen Partei im Berner Jura — Auseinandersetzungen um das Image der SVP — Das neue Programm des Landesrings proklamiert einen sozialen Liberalismus — Die PdA reorganisiert ihre Führung — Neue Spannungen zwischen Republikanern und Nationaler Aktion ; Spaltung der Republikanischen Bewegung — Die Neue Linke bleibt zersplittert — Forderungen der Einwandererorganisationen.
 
Si, en 1973, l'inscription de la notion de parti politique dans la constitution était à l'ordre du jour, le silence s'est à nouveau fait en 1974 sur cette question. Le DFJP, vu les grandes divergences d'opinion, a renoncé pour le moment à confier à une commission d'experts l'élaboration d'un article constitutionnel et d'une loi d'exécution [1].
Les critiques n'ont cependant pas manqué qui s'en sont pris à la structure des partis, notamment au manque de concordance entre la direction et la base, entre le comité du parti et le groupe parlementaire [2]. Les représentants des secrétariats centraux des quatre partis gouvernementaux se sont exprimés sur letir collaboration dans l'optique des objectifs à atteindre ensemble en cours de législature. Il apparut que du côté du PDC et de l’UDC on y était davantage disposé que du côté du PRD et du PSS [3]. Des enquêtes scientifiques ont donné des renseignements sur les relations entre les partis et la masse des électeurs. D'un côté, on y a relevé que la presse, tenant compte d'un cercle de lecteurs plus large, se libère de plus en plus de ses liens avec les partis [4]. D'autre part, un sondage d'opinion a montré que le schéma gauche-droite était insuffisant à traduire le système suisse des partis : le fait que les groupements de la nouvelle droite aient été considérés, par une bonne partie de la population, comme étant de gauche, postule l'emploi de dimensions supplémentaires [5].
Parti socialiste
Parmi les partis gouvernementaux, c'est le Parti socialiste (PSS) qui a fait éclater le plus nettement ses tensions internes. Lors du congrès de Lucerne, le comité connut trois défaites. En dépit d'une proposition contraire, un représentant des jeunes socialistes a été nommé au comité directeur, cela après un intervalle de deux ans. Ensuite le rapport d'une commission sur les structures de commandement et la discipline de l'armée (« Innere Führung »), qui avait reçu l'approbation du comité directeur, a été rejeté. Lors du congrès de 1972, on n'avait pas réussi à s'entendre, mais cette fois-ci ce fut un contre-projet qui l'a emporté. Emanant des milieux zurichois, il exige une participation très prononcée des soldats. Enfin, les délégués ont approuvé une série de thèses, proposées par la commission, mais rejetées par le comité, concernant une nouvelle initiative sur le droit foncier, l'élément principal de cette initiative, la distinction du droit de disposition et du droit de jouissance, n'a toutefois pas été déclaré obligatoire [6]. Par la suite, diverses voix se sont fait entendre au sein du parti, voix contestant la représentativité du congrès de Lucerne, auquel seulement un tiers des sections locales s'était fait représenter. La section de Berne-Ville a tenté au lendemain du congrès d'en appeler aux membres et a pris l'initiative de demander un vote de la base contre la décision concernant l'armée ; elle ne parvint cependant pas à mobiliser les appuis nécessaires dans le délai imparti [7]. A Zurich, les rapports entre diverses tendances sont demeurés tendus ; vers la fin de l'année, F. Schumacher, de la tendance d'extrême-gauche, a été exclu du groupe parlementaire cantonal, pour n'avoir pas respecté la discipline de ce dernier [8].
Le président du parti, Arthur Schmid, qui passe pour modéré, mais qui a été battu lors de l'élection au Conseil fédéral en 1973, a proclamé lors du Congrès la reconnaissance sans réserve par le PSS du nouveau conseiller fédéral socialiste W. Ritschard. Il a été confirmé à son siège présidentiel, mais a démissionné pour l'année 1975 ; le comité a désigné, en automne, le conseiller national H. Hubacher (BS) pour lui succéder [9]. Le conseiller fédéral Ritschard a manifesté son intérêt pour l'unité du parti en jouant avec succès le rôle d'intermédiaire entre le comité directeur et les jeunes socialistes, dont on ne voulait pas reconnaître les statuts. Les jeunes socialistes ont souligné, sur le plan cantonal notamment, leur position propre, plaidant à plus d'une reprise pour une collaboration avec les partis d'extrême-gauche [10].
Des tensions apparurent également au sujet du problème des étrangers. L'initiative de l'Action nationale a été rejetée par les instances du parti, mais elle connut un certain succès auprès d'une partie des travailleurs, comme ce fut déjà le cas en 1970 avec l'initiative Schwarzenbach. Pour tenter de faire pièce à cette tendance, le quotidien socialiste « Tagwacht » a lancé l'idée d'une initiative comprenant une diminution des étrangers, mais sans mesures d'expulsion. D'autre part, certains milieux socialistes ont manifesté de l'intérêt pour l'initiative des travailleurs catholiques (KAB), qui met l'accent sur l'intégration des étrangers. La direction du parti s'est vu obligée dans cette situation de démarquer davantage sa position : elle a chargé des groupes de travail d'élaborer une conception qui doit combiner stabilisation et humanisation [11]. En outre, elle a conclu avec la fédération suisse du Parti socialiste italien un accord de collaboration et a garanti, en principe, le droit aux représentants des organisations d'étrangers socialistes d'assister en observateurs aux séances du comité du parti [12].
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Parti démocrate-chrétien
Au sein du Parti démocrate-chrétien (PDC), l'Assemblée des délégués de Bienne a permis d'entendre des plaintes aussi bien au sujet des divergences au sein du groupe parlementaire que sur le manque de coopération entre les instances cantonales et locales et le parti fédéral. Le fichier central prévu par les statuts de 1970 n'a pas encore été réalisé, en raison d'obstacles fédéralistes. On a également relevé que le groupe parlementaire, en matière d'article constitutionnel sur la participation, avait laissé tomber le projet officiel du parti, publié en 1973, pour lui préférer d'autres formules [13]. Les tensions ont abouti, peu après le congrès de Bienne, à la démission du dynamique secrétaire général U. C. Reinhardt. A sa place, le comité du parti a désigné un politologue de 29 ans, H. P. Fagagnini. Ce dernier se place dans la ligne de la réorganisation de 1970/1971, mais adopte une attitude très conciliante [14].
Le président du groupe démo-chrétien de l'Assemblée fédérale, le conseiller national A. Hürlimann, s'était prononcé à Bienne pour le maintien de l'acquis et pour un pragmatisme lucide. La commission socio-politique du parti soumit à la discussion un avant-projet de programme électoral pour 1975 qui, lui, parut plus ambitieux. Si l'objectif principal en était l'amélioration de la qualité de la vie, on y trouvait aussi des propositions de réformes importantes de nos institutions, telles la suppression du référendum législatif et la création d'un département de la présidence au Conseil fédéral [15]. Une prise de conscience accrue des problèmes de l'environnement s'est manifestée dans les propositions d'une commission du parti chargée d'étudier la conception générale d'une politique de l'énergie. En seconde priorité, l'élaboration d'un nouveau programme de fond s'est poursuivi [16].
Le PDC a cherché à innover ses relations publiques en organisant des hearing (auditions) avec des lecteurs choisis de cinq quotidiens ou hebdomadaires, chargés de poser des questions à des députés et conseillers fédéraux du parti. Les objets les plus discutés ont été l'interruption de la grossesse et la question jurassienne [17].
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Parti radical-démocratique
Au sein du Parti radical-démocratique (PRD) également, les projets de réforme de structures se heurtèrent à des résistances, mais la direction du parti parvint à éviter que les divergences internes n'apparaissent au jour. Parvenu au terme de son mandat, le président central H. Schmitt, de Genève, défendit les structures fédéralistes du parti au congrès de Rapperswil (SG). Les reproches formulés par certains jeunes, selon lesquels la direction du parti s'efforce de neutraliser les propositions qui lui sont désagréables en les laissant traîner en longueur, ne soulevèrent pas de grosses vagues, pas plus d'ailleurs que les objurgations du président d'un groupe de travail qui cherchait à amener le parti à formuler des propositions concrètes sur le droit foncier. Avec le nouveau président central, F. Honegger, directeur de la Chambre de commerce de Zurich et conseiller aux Etats, c'est un représentant de l'industrie qui a été élu, et qui promit de faire avancer la révision des structures comme celle du programme [18]. La votation fédérale sur l'assurance-maladie a mis en évidence, une nouvelle fois, le manque de cohésion des partis cantonaux ; près de la moitié ont refusé d'appuyer le contre-projet que le congrès national avait décidé de soutenir [19].
Dans un esprit de fédéralisme coopératif, les partis radicaux des cinq cantons de la Suisse centrale, région dans laquelle le PDC dispose de la majorité absolue, ont décidé de travailler ensemble et ont organisé un premier congrès commun. Au centre des débats ont figuré la question de l'Université lucernoise et le destin de la presse radicale de la région. Dans le Jura bernois, les radicaux séparatistes se sont regroupés, la veille des élections au Grand Conseil, en un parti libéral-radical indépendant du Jura ; il s'est implanté dans tous les districts francophones, à l'exception de celui de La Neuveville. Bien que se réclamant des idéaux du PRDS, il ne fut pas reconnu par ce dernier. A Genève, les jeunes radicaux ont provoqué un certain étonnement lorsqu'à la veille des élections communales et fédérales (1975), ils ont fait éclater l'opposition qu'ils représentent depuis 15 ans au sein du parti. En effet leur président, G.-O. Segond, a pris ses distances envers ceux qui, au sein de la formation, défendent des intérêts économiques ; il a aussi demandé la correction des inégalités sociales [20].
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Union démocratique du centre
L'Union démocratique du centre (UDC) s'est appliquée de diverses manières à défendre l'image qu'elle entend donner d'un véritable parti populaire, comme le veut son nom allemand de « Volkspartei ». Ainsi, son service de presse a mis en garde les paysans extrémistes contre les conséquences nuisibles d'une politique de boycottage et de manifestations. De même, avant les élections dans le canton de Berne et en ville de Zurich, on a insisté sur le nombre élevé de salariés inscrits au parti. En revanche un groupe de travail traitant du droit foncier et qui proposait des mesures étatiques pour atteindre l'objectif d'une répartition plus équitable de la propriété, s'est heurté à une critique sévère au sein du comité central. En matière de population étrangère, l'accent a été mis sur la stabilisation ; bien que certains milieux bernois aient penché en faveur de la politique de la nouvelle droite [21]. La section cantonale zurichoise a affirmé avec netteté sa position centriste. Après les élections communales, les représentants de l'UDC au parlement municipal se sont groupés avec les radicaux, le nombre de leurs mandats ne leur permettant plus de constituer un groupe distinct. Des voix qui, dans la presse, ont profité de cette occasion pour engager les deux partis à collaborer plus étroitement, se sont attiré une réplique ferme de l'UDC [22]. Dans le canton de Berne, les femmes, qui constituent un groupe non encore intégré, ont annoncé leurs revendications : elles ont organisé des conférences et se sont plaintes d'être insuffisamment représentées au sein des organes du parti et des autorités ; l'idée d'une liste féminine séparée de l'UDC pour les élections au Conseil national de 1975 a été appuyée. Aux applaudissements du congrès national, le parti cantonal bernois s'est engagé à soutenir les antiséparatistes du Jura-sud [23].
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Alliance des indépendants
Parmi les partis traditionnels non représentés au gouvernement, l'Alliance des indépendants s'est particulièrement signalée en parvenant au terme de la revision de son programme. Les principes et directives soumis en 1973 aux sections cantonales ont été examinés lors de deux congrès nationaux. Il n'y eut pas de modifications importantes ; on réclama surtout de nouvelles mesures pour protéger l'individu face à l'administration. A l'ambition de l'Alliance de vouloir combler une lacune politique par son libéralisme social, on a répliqué, dans la presse, que le centre de l'éventail politique était déjà occupé par les trois grands partis bourgeois [24]. En complément à ce nouveau programme, l'Alliance a publié — après consultation interne — un vademecum de politique étrangère qui vise, d'une part une plus grande ouverture (adhésion à l'ONU, collaboration plus étroite avec les Communautés européennes), d'autre part une participation plus active du peuple et du parlement. Des divergences ont éclaté en matière de population étrangère : lorsque le comité proposa de signer l'initiative KAB, il a été désavoué par le congrès qui a mis davantage l'accent sur la stabilisation. En outre l'Alliance a joué son rôle de force d'opposition sur le plan de la politique financière surtout, en lançant son mot d'ordre d'a économie » et en combattant aussi bien le projet fiscal que la hausse des taxes sur l'essence et les huiles de chauffage [25].
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Parti du travail
Après six ans d'interruption, le Parti du travail (PdT) a réuni à Bâle son congrès, le dixième depuis sa fondation il y a trente ans. Un document de travail contenant des éléments de discussion, soumis aux sections, ainsi que le rapport du comité central, très critique à l'égard de l'activité du parti, notamment en Suisse alémanique, rapport lu par le conseiller national J. Vincent, y ont donné lieu à de vifs débats, à en croire le parti lui-même. Le comité central a obtenu de l'assemblée le mandat d'élaborer une initiative populaire contre la vie chère et l'inflation, dans le sens de l'amendement présenté par A. Muret lors du débat, au . Conseil national, sur l'article conjoncturel. Cette initiative, lancée en automne déjà, va plus loin que le programme' d'urgence contenu dans les thèses de 1971 et veut autoriser la Confédération à étatiser les entreprises jouissant d'une position de monopole. Afin d'améliorer l'efficacité du parti, sa direction a été réorganisée : pour la première fois, un président a été désigné, en la personne de J. Vincent, qui dirige aussi le secrétariat, composé désormais de cinq membres, au lieu de trois jusque-là. Les cadres du. parti ont été quelque peu rajeunis ; parmi les délégués au congrès, déclare l'organe du parti, la moitié étaient âgés de moins de trente ans [26]. Un nouveau pont vers la jeune génération a été jeté à Zurich, vers la fin de l'année, avec la création de la Jeunesse communiste suisse, formée des effectifs restants de la Jeunesse libre et de groupements de jeunesse, proches du parti, plus récents. La nouvelle formation a souligné son attachement idéologique et pratique au PdT [27].
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Union libérale-démocratique
L'Union libérale-démocratique suisse (ULDS) s'est occupée lors de ses deux congrès nationaux des rapports entre l'Etat et l'individu. D'une part, on. a mis en garde contre une socialisation à froid par le biais de l'aménagement du territoire, des assurances sociales, de la participation et de la politique d'éducation ; de l'autre, on a préconisé des restrictions à la liberté pour sauvegarder l'ordre public. A Genève, la Jeunesse libérale a lancé son propre périodique qui se dresse contre les groupements de jeunes extrémistes, qu'ils soient de gauche ou de droite [28]. L'activité du Parti évangélique populaire a été axée essentiellement sur les mesures de protection étatique en faveur de la santé et de la vie. L'assemblée des délégués s'est prononcée pour des limitations de vitesse sur les routes et, après le double « non » de la votation sur l'assurance-maladie, le comité central a décidé d'engager une nouvelle initiative dont l'objectif consiste à financer les frais de maladie selon le principe de la causalité, en frappant d'un impôt spécial les produits nocifs à la santé, notamment l'alcool et le tabac [29].
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Droite nationaliste
Les nouveaux groupements de droite ont réussi à entrer dans de nouveaux parlements cantonaux et communaux, mais leur désintégration a repris. Les principaux points de litige ont été la politique à l'égard de la population étrangère et le style de direction de James Schwarzenbach. Les élections communales de Zurich permirent d'assister aux premières et sérieuses frictions entre les deux groupes. En mars, les républicains déposèrent leur propre initiative sur la surpopulation étrangère, tandis que J. Schwarzenbach refusait à nouveau son appui à l'initiative de l'Action nationale lorsque cette dernière était traitée au Conseil national [30]. Redoutant de perdre la direction du groupe parlementaire commun, il décida, avec trois collègues républicains, de la dissoudre. Mais les trois autres conseillers nationaux républicains tenaient au maintien de la fraction commune ; de ce fait, J. Schwarzenbach et les siens se retrouvèrent dans la même situation que l'Action nationale avant 1973, lorsqu'il leur manquait un siège pour former un groupe distinct [31].
La division des républicains se manifesta aussi au sein de l'organisation du parti. Dans quatre cantons (Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Saint-Gall et Zurich), on assista à la formation de groupements républicains dissidents, en conflit avec J. Schwarzenbach quant à la succession de droit, groupements par ailleurs proches de l'Action nationale. D'autre part, le comité central du mouvement présidé par J. Schwarzenbach édicta de nouveaux statuts caractérisés par un centralisme inhabituel et excluant toute appartenance simultanée à d'autres formations. L'assemblée des délégués jugea bon, néanmoins, de laisser la liberté de vote, vu le penchant de la majorité en faveur de l'initiative de l'Action nationale [32]. L'Action nationale également fut touchée çà et là par des scissions de moindre ampleur. En Suisse romande, le républicain L. de Meuron abandonna en début d'année déjà la présidence du comité commun [33].
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Nouvelle gauche
La nouvelle gauche est demeurée divisée. Les Organisations progressistes (POCH), qui enregistrèrent à nouveau de petits succès électoraux, ont continué d'ceuvrer en commun avec le Partito socialista autonomo tessinois, en particulier pour le lancement d'une seconde initiative 'populaire visant à abaisser de cinq ans l'âge de la retraite AVS. La Ligue marxiste révolutionnaire au contraire prit ses distances à l'égard de cette opération qui aurait le désavantage de disperser les forces alors qu'il s'agirait au contraire de trouver une alternative à la solution des trois piliers de la prévoyance-vieillesse [34]. Dans une analyse de fond, les organisations progressistes (POCH) se rallièrent à une option révolutionnaire quant à la ligne générale du mouvement communiste mondial, sans prendre position dans la controverse entre Moscou et Pékin. Lors d'une manifestation qui prit l'allure de congrès, on se prononça pour une politique d'alliance avec d'autres organisations de gauche [35]. POCH annonça pour 1975 la création d'une publication mensuelle en français, étendant de la sorte — et pour la première fois — son rayon d'action à la Suisse romande [36]. L'organe du Parti communiste de Suisse (marxiste-léniniste), de tendance pro-chinoise, a opéré un virage surprenant en soutenant un renforcement de la défense nationale afin de conserver l'indépendance du pays, cela en dépit de la méfiance observée à l'égard de la bourgeoisie [37].
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Organisations politiques d'étrangers
Parmi les organisations politiques d'étrangers, il faut mentionner surtout les italiennes qui ont formulé leurs revendications en vue d'une conférence nationale de l'émigration prévue à et par Rome pour 1975. En outre, les fédérations italienne et espagnole d'émigrés ont déposé une plainte auprès de l'Organisation internationale du travail contre la discrimination des travailleurs étrangers en Suisse [38].
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[1] NZZ, 103, 3.3.74 ; Rapp. gest., 1973, p. 127 ; APS, 1973, p. 160 s. Cf. aussi E. Gruner, « Faktoren der Willensbildung im Bundesstaat 1874-1974 », in Revue de droit suisse, n.s., 93/1974, I, p. 433 ss.
[2] NZZ, 246, 30.5.74 ; Bund, 125, 31.5.74 ; LNN, 129, 6.6.74.
[3] TA, 63, 16.3.74. Cf. APS, 1972, p. 20 ; 1973, p. 161 ainsi que P. Paul, Zur staatsrechtlichen Stellung und Funktion der politischen Parteien in der Schweiz, Diss. jur. Basel 1974, p. 213 ss. Les présidents des partis gouvernementaux et de leurs groupes parlementaires ont eu tous les trois mois un entretien avec une délégation du CF (NZZ, ats, 492, 15.11.74).
[4] B. C. Hosang, Parteien und Presse, Die Beziehungen zwischen den politischen Parteien und der politischen Presse, Bern 1974 (Communicatio publica, 2).
[5] R. Inglehart / D. Sidjanski, « Dimension gauche-droite chez les dirigeants et électeurs suisses », in Revue française de science politique, 24/1974, p. 994 ss., notamment p. 1007 ss.
[6] Secrétariat central du PS suisse, Congrès 74, Procès-verbal des décisions; AZ, 121, 27.5.74 ; NZZ, 240 et 241, 27.5.74 ; VO, 119, 27.5.74. Cf. APS, 1972, p. 49 et supra, part. I, 3 et 6 c.
[7] Cf. BN, 149, 29.6.74 ; Ldb, 149, 2.7.74.
[8] TA, 281, 3.12.74 ; NZ, 401, 23.12.74. Cf. aussi R. Lienhard, « Zürich : SP vor der Wahl », in Profil, 1974, p. 42 ss.
[9] Désignation du CN Hubacher : NZZ (ats), 488, 11.11.74 ; NZ, 356, 14.11.74.
[10] Médiation du CF Ritschard : Infrarot, 1974, no 15, p. 18 et communication de la part du comité directeur. Extrême-gauche : TLM, 32, 1.2.74 ; Bund, 282, 2.12.74.
[11] Tw, 146, 27.6.74 ; 231/232, 4/5.10.74 ; 258, 5.11.74. Sur l'attitude des ouvriers à l'égard des initiatives contre l'emprise étrangère, cf. APS, 1970, p. 131 s. et supra, part. 1, 7.
[12] NZZ (ats), 98, 28.2.74. Observateurs étrangers : communication de la part du comité directeur.
[13] Assemblée des délégués : BN, 77, 1.4.74 ; Lib., 151, 1.4.74 ; Vat., 76, 1.4.74. Fichier : PDC, Annuaire, 1973, Rapport du Comité, 38 ; cf. APS, 1970, p. 186 s. Participation : Vat., 201, 31.8.74 ; cf. APS, 1973, p. 114 et supra, part. I, 7d.
[14] Démission : Vat., 95, 25.4.74 ; NZZ, 194, 28.4.74. H. P. Fagagnini : Ostschw., 143, 22.6.74 ; Tai, 203, 31.8.74 ; Vat., 201, 31.8.74. Sur les tendances intérieures, cf. aussi Ostschw., 57, 9.3.74.
[15] GdL, 294, 17.12.74 ; Vat., 292, 17.12.74. La suppression du référendum législatif avait déjà été demandée par le CN Binder (AG) lors de la journée commémorative d'Uster en novembre 1973 (NZZ, 550, 26.11.73).
[16] Energie : cf. supra, part. I, 6 a. Programme de fond : Vat., 201, 31.8.74.
[17] TLM, 20, 20.1.74 ; Bund, 16, 21.1.74.
[18] BN, 121, 27.5.74 ; LNN, 121, 27.5.74 ; NZZ, 240, 27.5.74. Cf. APS, 1973, p. 161 s.
[19] Cf. TA, 283, 5.12.74 et supra, part. I, 7c.
[20] Suisse centrale : LNN, 250, 28.10.74 ; NZZ, 478, 30.10.74 ; Jura : TG, 38, 15.12.74 ; 53, 5.3.74 ; 86, 13-15.4.74. Genève : 24 Heures, 289, 12.12.74 ; NZZ, 529, 31.12.74.
[21] Paysans : BZ, 8, 11.1.74 ; 20, 25.1.74 ; cf. supra, part. I, 4c. Salariés : BZ, 7, 10.1.74 ; NZZ, 36, 23.1.74 ; cf. supra, part. I, 1e. Droit foncier : TA, 253, 31.10.74. Etrangers : BZ, 20, 25.1.74 ; 225, 26.9.74 ; BN, 23, 28.1.74 ; Tw, 31, 7.2.74.
[22] NZZ, 135, 21.3.74 ; 211, 8.5.74 ; Der Zürcher Oberländer, 91, 20.4.74 ; Ldb, 94, 25.4.74.
[23] Femmes : Bund, 24, 30.1.74 ; 270, 18.11.74. Jura : NZZ (ats), 476, 28.10.74 ; BZ, 264, 11.11.74 ; cf. supra, part. I, 1 d.
[24] Alliance des Indépendants, Principes et directives 1974, Lausanne 1974 ; Der Ring, 6, 25.3.74 ; 8, 29.4.74. Répliques : Bund, 70, 25.3.74 ; GdL, 71, 26.3.74 ; NZZ, 144, 27.3.74. Cf. APS, 1973, p. 164.
[25] Politique étrangère : Der Ring, 15, 23.9.74 ; Population étrangère : Der Ring, 13, 26.8.74 ; 15, 23.9.74. Politique financière : cf. supra, part. I, 5.
[26] Eléments de discussion : VO, 87, 17.4.74 ; 89, 19.4.74. Rapport : VO, 145, 27.6.74. Congres : TA, 126, 4.6.74 ; VO, 125, 4.6.74 ; 127, 6.6.74. Initiative : VO, 230, 5.10.74. Amendement Muret, cf. supra, part. I, 4 a. Thèses de 1971: PST/POP, Que veut le Parti suisse du travail. Pour le IXe congrès, cf. APS, 1968, p. 157 ; pour l'histoire du PST et de son prédécesseur : VO, 238, 15.10.74.
[27] VO, 281, 4.12.74 ; 285, 9.12.74.
[28] Congrès nationaux : ULDS, La socialisation à froid; GdL, 34, 11.2.74 ; BN, 258, 4.11.74 JdG, 257, 4.11.74. Genève : Objectif, no 1, avril/mai 1974.
[29] Evangelische Woche, 14/15, 4.4.74 ; 50, 12.12.74. Cf. supra, part. I, 7b.
[30] Elections communales de Zurich : TA, 18, 23.1.74 ; Volk + Heimat, no 2, févr. 1974 ; Der Republikaner, 3, 22.2.74. Pour les élections, cf. aussi supra, part. I 1e. Initiatives sur la surpopulation étrangère : cf. supra, part. I, 7d.
[31] Vat. (ddp), 120, 25.5.74 ; NZZ, 247, 30.5.74 ; TG, 124, 30.5.74 ; Volk + Heimat, no 6, juin 1974. Le groupe commun (nouvelle dénomination : groupe républicain libre et national) comprend les républicains W. Bräm (ZH), W. Naegeli (TG) et W. Reich (ZH) (JdG, ats, 214, 14/15.9.74). Cf. APS, 1973, p. 166.
[32] Républicains dissidents : TA, 133, 12.6.74 ; (ddp), 292, 16.12.74 ; (ats), 298, 23.12.74 ; Die Stimme der Republikaner, no 6 (supplément de Volk + Heimat, no 12, déc. 1974). Statuts : NZZ, 326, 17.7.74. Assemblée des délégués : TA, 220, 23.9.74.
[33] Scissions au sein de l'AN : Bund, 134, 12.6.74 ; GdL (ats), 134, 12.6.74 ; TA, 140, 20.6.74 ; 215, 17.9.74. L. de Meuron : TLM (ats), 31.1.74 ; Bund, 26, 1.2.74 ; cf. APS, 1973, p. 166.
[34] Cf. POCH-Zeitung, 12; 21.2.74 ; 21, 16.5.74 ; 26, 26.12.74 ; La Brèche, 89, 14.3.74 ; APS, 1973, p. 165. Pour les élections, cf. supra, part. I, 1e. Sur les groupements de la nouvelle gauche, cf. aussi P. Gilg, Jugendliches Drängen in der schweizerischen Politik, Struktur, Ziele und Aktionsformen von politischen Gruppen der jungen Generation, Bem 1974, p. 82 ss. et 96 ss.
[35] Cf. POCH Autorenkollektiv, Für eine revolutionäre Generallinie, Materialien zur Diskussion der Generallinie der kommunistischen Weltbewegung, Zürich 1974 ; POCH-Zeitung, 10, 24.1.74 ; 24, 6.6.74.
[36] Tribune ouvrière. Cf. POCH-Zeitung, 25, 19.12.74.
[37] Octobre, no 80, nov. 1974. Le PCS/ML, fondé en janvier 1972, est le successeur de l'Organisation des communistes de Suisse (cf. Octobre, no 47, févr. '1972 ; APS, 1970, p. 192, note 69).
[38] Cf. supra, part. I, 7d. Sur les organisations d'étrangers, cf. Centre social protestant, Elude sur les conseils consultatifs des immigrés, Lausanne 1974, p. 25 ss.
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