La consommation d’électricité 2001

En 2001, la consommation d’électricité a augmenté de 2.6 pour cent. Elle s’est élevée à 53.7 milliards de kilowattheures (kWh), soit une hausse de 1.4 milliards de kWh par rapport à l’année précédente. La consommation des ménages a cru de 1.9 pour cent, passant à 16.1 milliards de kWh. Les 50'000 âmes dont s’est étoffé la population suisse en 2001, ainsi que le froid des mois des d’avril, novembre et décembre expliquent cette augmentation. Le nombre de jours de chauffage a progressé de 5.7 pour cent.

La production d’électricité des centrales suisses a augmenté de 7.4 pour cent en 2001, passant à 70.2 milliards de kWh et battant au passage le record de 1999 (66.7 kWh). La production d’électricité des installations à accumulation a fait un bond de 20.8 pour cent. Les centrales hydrauliques et au fil de l’eau ont produit respectivement 11.7 pour cent et 1.1 pour cent de plus. Les centrales nucléaires suisses ont pour leur part tourné à 90.3 pour cent de leur capacité, produisant 25.3 milliards de kWh (+1.4%). Elles ont produit 36.1 pour cent de l’électricité suisse, l’apport des centrales hydrauliques se montant à 60.2 pour cent. Les centrales thermiques conventionnelles et les autres installations se sont partagé les 3.7 pour cent restants.

La consommation d'électricité 2002

Les Suisses ont consommé davantage d’électricité en 2002 que l’année précédente; une hausse de 0.5 pour cent ou 0.3 milliards de kWh pour un total de 54 milliards de kWh. En revanche, la production indigène a diminué, notamment en raison du recul des exportations. En cette période de stagnation économique, le principal facteur explicatif de cette augmentation est la croissance démographique – la population résidente a augmenté de quelque 90'000 individus (+1.2%) –, alors que l’activité économique, mesurée par le PIB, n’a progressé que de 0.1 pour cent.

La production des centrales (tout types confondus) a baissé de 7.4 pour cent par rapport à 2001 pour atteindre 65 milliards de kWh. Cette baisse s’explique notamment par la variation de l’offre disponible dans les pays voisins et par l’évolution des conditions climatiques en Suisse. Les centrales hydroélectriques ont fourni un peu plus de la moitié de l’apport électrique (56.2%), contre 39.5 pour cent pour les centrales nucléaires. Les centrales thermiques conventionnelles et les autres installations fournissant les quelque 4.3 pour cent restants. Les cinq centrales nucléaires suisses, utilisées à 91.7 pour cent de leur capacité, ont établi un nouveau record en produisant 25.7 milliards de kWh.

La consommation d'électricité 2003

La consommation d'électricité s'est élevée en 2003 à 55.1 milliards de kWh, soit une hausse de 1.1 milliard de kWh (+2%) par rapport à l'année précédente. La progression s'est déroulée lors des troisième et quatrième trimestres. Pendant les mois de grande chaleur (juin à août), la consommation a dépassé les valeurs de l'année précédente de 2.6 à 3.0 pour cent. Pour l'OFEN, la croissance démographique (augmentation de 61'000 individus) était le principal facteur de l'augmentation. De son côté, l'économie a freiné sa consommation. Par ailleurs, le nombre de degrés-jours de chauffage a surpassé de 7.1 pour cent le nombre de l'année précédente. Les mois de février, octobre et décembre ont été nettement plus froids qu'en 2002.

La production d'électricité des centrales suisses a augmenté de 0.4 pour cent en 2003, passant à 65.3 milliards de kWh. Les centrales hydrauliques, qui ont connu des conditions d'exploitation moyennes, ont produit 0.2 pour cent d'électricité de moins que l'année précédente. La baisse de production des centrales au fil de l'eau (–12.6%) a pu être compensée par l'activité renforcée des installations à accumulation (+11.4%). Grâce à une utilisation à 92.2 pour cent de leur capacité, les cinq centrales nucléaires suisses ont établi un nouveau record avec 25.9 milliards de kWh produits. Globalement, l'apport à la production d'électricité a été de 55.9 pour cent pour les centrales électriques, de 39.7 pour cent pour les centrales nucléaires et de 4.4 pour cent pour les centrales thermiques conventionnelles et les autres installations. En 2003, la production nationale a excédé les besoins (consommation nationale) pendant neuf mois. Avec des importations de 42.4 milliards et des exportations de 45.5 milliards de kWh, le résultat est un excédent d'exportations de 3.1 milliards de kWh. Aux premier et quatrième trimestres 2003, il a fallu importer 2.3 milliards de kWh pour rétabli l'équilibre entre offre et demande. Aux deuxième et troisième trimestres en revanche, on a enregistré un excédent d'exportations de 5.4 milliards de kWh.

La consommation d’électricité 2004

La consommation finale d’électricité s’est élevée à 56.2 milliards de kWh en 2004, soit une hausse de 1.1 milliard de kWh (+1.9%) par rapport à l’année précédente. Ce chiffre constitue un nouveau record. Alors que durant le troisième trimestre, la consommation finale a augmenté de 1.3 pour cent, elle a progressé entre 1.9 pour cent et 2.2 pour cent durant les autres trimestres. Selon l’OFEN, la forte consommation d’électricité est due à l’évolution conjoncturelle et à la croissance démographique. L’OFEN note en outre que 2004 était une année bissextile, le jour supplémentaire entraînant une croissance de la consommation d’électricité de 0.3 pour cent. En revanche, le nombre des degrés-jours de chauffage a connu un recul de 0.5 pour cent par rapport à 2003.

La production d’électricité des centrales suisses a reculé de 2.7 pour cent, passant à 63.5 milliards de kWh. Les centrales hydrauliques, qui ont connu des conditions d’exploitation moyennes, ont produit 3.6 pour cent d’électricité de moins qu’en 2003. Les centrales au fil de l’eau (+4.2%) ont compensé partiellement la baisse de production des installations à accumulation (–9.4%). La disponibilité élevée des cinq centrales nucléaires suisses, utilisées à 90.2 pour cent de leurs capacités, a permis d’atteindre une production de 25.4 milliards de kWh. Globalement, l’apport à la production d’électricité a été de 55.3 pour cent pour les centrales hydroélectriques, de 40.0 pour cent pour les centrales nucléaires et de 4.7 pour cent pour les centrales thermiques conventionnelles et les autres installations. En 2004, la production nationale a excédé les besoins (consommation nationale) pendant six mois. Avec des importations de 37.7 milliards de kWh et des exportations de 38.4 milliards de kWh, l’excédent des exportations a été de 0.7 milliard de kWh. Aux premier et quatrième trimestres 2004, il a fallu importer trois milliards de kWh net. Aux deuxième et troisième trimestres, l’excédent d’exportations s’est établi à 3.7 milliards de kWh. Pour la première fois depuis l’année hydrologique 1971/1972 (du 1er octobre au 30 septembre de l’année suivante), l’année hydrologique 2003/2004 a connu un excédent des importations.

La consommation d’électricité 2005

La consommation finale d’électricité en 2005 s’élevée à 57.3 milliards de kWh, en hausse de 2.1 pour cent par rapport à l’année précédente. Ce chiffre représente un nouveau record. Pendant le premier trimestre 2005, la consommation a été supérieure de 1.8 pour cent par rapport à la même période en 2004. Elle a enregistré une progression de 2.1 à 2.3 pour cent durant les autres trimestres. Selon l’OFEN, la forte consommation d’électricité est due à l’évolution conjoncturelle et à la croissance démographique. De plus, le nombre des degrés-jours de chauffage a connu une progression de 5.4 pour cent par rapport à 2004, les mois de février, d’avril et de décembre ayant été nettement plus froids.

La production d’électricité des centrales suisses a reculé de 8.8 pour cent, passant à 57.9 milliards de kWh. Au premier trimestre 2005, la production indigène était supérieure de 3.2 pour cent à 2004, avant de chuter de 9.9 à 15.8 pour cent entre le deuxième et le quatrième trimestre 2005. Ayant connu des conditions d’exploitation inférieures à la moyenne, les centrales hydrauliques ont produit 6.7 pour cent d’électricité de moins qu’en 2004 (–6.5% pour les centrales au fil de l’eau et –6.9% pour les centrales d’accumulation par pompage). En raison de l’arrêt de la centrale de Leibstadt entre avril et août, la production des centrales nucléaires a diminué de 13.4 pour cent, passant à 22 milliards de kWh. La disponibilité des cinq centrales a ainsi baissé pour s’établir à 78.3 pour cent. Globalement, les centrales hydroélectriques ont contribué à hauteur de 56.6 pour cent à la production d’électricité, les centrales nucléaires à raison de 38 pour cent tandis que l’apport des centrales thermiques conventionnelles et des autres installations a été de 5.4 pour cent. En 2005, la production nationale a excédé les besoins (consommation nationale) pendant seulement quatre mois. Avec des importations de 47.1 milliards de kWh et des exportations de 40.7 milliards de kWh, l’excédent des importations a été de 6.4 milliards de kWh.

Gesamtenergie- und Stromverbrauch 2006

Dossier: La consommation d'énergie en Suisse

Der Gesamtenergieverbrauch der Schweiz lag 2006 bei 888'330 Terajoule und war damit 0.5 Prozent tiefer als im Vorjahr. Als Grund für den Rückgang wurden vor allem das warme Wetter (die Zahl der Heiztage lag 7.7% unter dem Vorjahresniveau) und die hohen Erdölpreise angegeben. Mengenmässig ins Gewicht fiel vor allem der Rückgang bei Heizöl extraleicht um 4.8 Prozent und bei Erdgas um 1.9 Prozent. Zugenommen hat dagegen der Elektrizitätsverbrauch, er stieg um 0.8 Prozent auf einen Rekordstand von 57.8 Mia. Kilowattstunden und lag damit 10.3 Prozent über dem Stand von 2000.

Noch stärker als der Verbrauch stieg 2006 die Stromproduktion der inländischen Kraftwerke, nämlich um 7.5 Prozent auf 62.1 Mia. Kilowattstunden (kWh). Nach dem monatelangen Ausfall des Kernkraftwerks Leibstadt im Jahr 2005 nahm vor allem die Produktion der Atomkraftwerke stark zu (+19.2%) und erreichte mit 26.2 Mia. kWh einen Höchstwert. Die Wasserkraftwerke erzeugten dagegen 0.6 Prozent weniger Strom als im Vorjahr. Die Schweiz hat 2006 zum zweiten Mal in Folge mehr Strom importiert als exportiert. Allerdings war der Importüberschuss mit 2.7 Mia. kWh deutlich geringer als 2005 (6.4 Mia. kWh).

La consommation d’électricité 2007

Pour la première fois depuis 1997, la consommation finale d’électricité a connu une baisse (–0.6%) en 2007 pour s’établir à 57.4 milliards de kWh (contre 57.8 en 2006). Cette baisse s’explique essentiellement par les températures clémentes du premier trimestre occasionnant un recul de 5.8 pour cent de la demande d’électricité par rapport au premier trimestre 2006. Si la consommation a reculé de 3.7 pour cent au premier semestre, elle est par contre repartie à la hausse au troisième (+0.8%) et, surtout, au quatrième (+4.4%) trimestres. L’OFEN impute cette augmentation à la croissance économique (hausse du PIB de 3.1% en 2007) et démographique (de 0.8%, avec 60'000 habitants supplémentaires).

La production d’électricité des centrales suisses a crû de 6.1 pour cent, s’établissant à 65.9 milliards de kWh contre 62.1 en 2006. Bénéficiant de conditions d’exploitation conformes à la moyenne, les centrales hydrauliques ont produit 11.7 pour cent d’électricité de plus qu’en 2006: 4.6 pour cent pour les centrales au fil de l’eau et 18.4 pour cent pour les centrales à accumulation. La production des centrales nucléaires a progressé de 0.4 pour cent pour atteindre la valeur record de 26.3 milliards de kWh (contre 26.2 milliards en 2006). La disponibilité des cinq centrales nucléaires a donc augmenté pour s’établir à 93.7 pour cent (contre 93.4% en 2006). Globalement, les centrales hydroélectriques ont contribué à hauteur de 55.2 pour cent à la production d’électricité, les centrales nucléaires à raison de 40.0 pour cent, tandis que l’apport des centrales thermiques conventionnelles et des autres installations était de 4.8 pour cent. En 2007, la production nationale a excédé la consommation domestique pendant sept mois. Avec des importations de 48.5 milliards de kWh et des exportations de 50.6 milliards, l’excédent des exportations s’est élevé à 2.1 milliards de kWh (contre un excédent des importations de 2.7 milliards de kWh en 2006).

La consommation d’électricité 2008

Après la baisse exceptionnelle enregistrée en 2007, la consommation d’électricité est repartie à la hausse en 2008 pour s’établir au niveau record de 58.7 milliards de kWh (contre 57.4 en 2007 et 57.8 en 2006). En comparaison aux périodes correspondantes de l’année précédente, cette augmentation globale de 2.3 pour cent s’est principalement réalisée lors des premier (+4.1%) et deuxième trimestres (+5.1%), demeurant modeste au cours du second semestre (+0.4%). L’OFEN a expliqué cette hausse par la croissance économique (+1.6%) et la rigueur des températures hivernales qui s’est traduite par une augmentation du nombre de degrés-jours de chauffage de 7.9 pour cent. Ces deux facteurs ont évolué de façon strictement analogue à la demande d’électricité. En outre, la croissance démographique s’est poursuivie (+1.2%) et, l’année 2008 ayant été bissextile, la journée supplémentaire a généré a elle seule une augmentation de 0.3% de la consommation.

La production d’électricité des centrales suisses a crû de 1.6 pour cent pour s’établir 67.0 milliards de kWh (contre 65.9 milliards en 2007), soit le deuxième meilleur résultat derrière le record réalisé en 2001. Les centrales hydrauliques ont bénéficié de conditions d’exploitation supérieures à la moyenne, produisant 3.3 pour cent d’électricité en plus par rapport à 2007. Les centrales au fil de l’eau y ont contribué à hauteur de 0.8 pour cent, tandis que celles à accumulation ont affiché une hausse de 5.3 pour cent. À l’inverse, la production des centrales nucléaires a régressé de 0.8 pour cent pour s’établir à 26,1 milliards de kWh (contre 26,3 milliards en 2007). Il s’agit du troisième meilleur résultat à ce jour. La disponibilité des cinq centrales nucléaires suisses a par conséquent reculé à 92.7 pour cent (93.7% en 2007). Globalement, les centrales hydrauliques ont contribué à hauteur de 56.1 pour cent (2007: 55.2%) à la production d’électricité, les centrales nucléaires à raison de 39.0 pour cent (2007: 40.0%), tandis que l’apport des centrales thermiques conventionnelles et des autres installations a été de 4.9 pour cent (2007: 4.8%). En 2008, la production nationale a excédé la consommation domestique pendant cinq mois. Avec des importations de 50.3 milliards de kWh et des exportations de 51.4 milliards, l’excédent des exportations s’est élevé à 1.1 milliard de kWh (contre un excédent des exportations de 2.1 milliards de kWh en 2006).

La consommation d’électricité 2009

En 2009, la consommation d’électricité a baissé de 2.1 pour cent par rapport à 2008 pour s’établir à 57.5 milliards de kWh (contre 58.7 en 2008). En comparaison aux périodes correspondantes de l’année précédente, cette baisse s’est principalement réalisée lors des trois derniers trimestres, le premier trimestre étant le seul à afficher une hausse (+1.5%), laquelle s’explique surtout par les rigueurs hivernales. L’OFEN a expliqué cette baisse par la crise économique (–1.5%) et la clémence des températures automnales qui s’est traduite par une diminution de 4.9 pour cent du nombre de degrés-jours de chauffage. La baisse de la demande a toutefois été atténuée par la croissance de 1.1 pour cent de la population résidante moyenne du pays (+87'600 habitants).

La production d’électricité des centrales suisses a diminué de 0.7 pour cent pour s’établir 66.5 milliards de kWh (contre 67.0 milliards en 2008), soit le quatrième meilleur résultat. Les centrales hydrauliques ont produit 1.1 pour cent de courant en moins par rapport à 2008, les faibles précipitations du second semestre ayant occasionné un recul plus fort (–7.9%) que la progression pourtant remarquable enregistrée au premier semestre (+6.9%). Les centrales au fil de l’eau ont connu une baisse de 3.5 pour cent, tandis que celles à accumulation ont affiché une hausse de 0.7 pour cent. La production des centrales nucléaires a quant à elle enregistré un infime recul, passant 26.13 à 26.12 milliards de kWh. Il s’agit du quatrième meilleur résultat à ce jour. La disponibilité des cinq centrales nucléaires suisses a par conséquent reculé à 92.4 pour cent (92.7% en 2008). Globalement, les centrales hydrauliques ont contribué à hauteur de 55.8 pour cent (2008: 56.1%) à la production d’électricité, les centrales nucléaires à raison de 39.3 pour cent (2008: 39.0%), tandis que l’apport des centrales thermiques conventionnelles et des autres installations est demeuré à 4.9 pour cent. En 2009, la production nationale a excédé la consommation domestique pendant six mois. Avec des importations de 52.0 milliards de kWh et des exportations de 54.2 milliards, l’excédent des exportations s’est élevé à 2.2 milliards de kWh (contre 1.1 milliard en 2008).

La consommation d’électricité 2010

En 2010, la consommation d’électricité a augmenté de 4 pour cent par rapport à 2009 pour s’établir à 59.8 milliards de kWh (contre 57.5 en 2009). À l’exception du mois de janvier, la consommation a été durant toute l’année de 1.9 à 6.8 pour cent supérieure aux périodes correspondantes de l’année précédente. Par rapport à 2009, le deuxième trimestre a affiché la plus forte hausse (+6.2%), suivi du quatrième (+4.9%), du troisième (+3.2%) et enfin du premier (+2.0%). L’OFEN a expliqué cette hausse par la croissance économique (PIB: +2.6%) et démographique (population résidante: +0.9%), ainsi que par des températures nettement plus froides, qui ont occasionné une augmentation de 12.7 pour cent du nombre de degrés-jours de chauffage, sachant que près de 10 pour cent du courant consommé sont utilisés pour le chauffage.

La production d’électricité des centrales suisses a diminué de 0.4 pour cent pour s’établir 66.3 milliards de kWh (contre 66.5 milliards en 2009), soit le cinquième meilleur résultat. Les centrales hydrauliques ont produit 0.8 pour cent de courant en plus par rapport à 2009. Les centrales au fil de l’eau ont connu une baisse de 0.5 pour cent, tandis que celles à accumulation ont affiché une hausse de 1.9 pour cent. La production des centrales nucléaires a quant à elle enregistré un recul, passant 26.12 à 25.2 milliards de kWh (–3.5%). La disponibilité des cinq centrales nucléaires suisses a par conséquent reculé à 88.7 pour cent (92.4% en 2009). Globalement, les centrales hydrauliques ont contribué à hauteur de 56.5 pour cent (2009: 55.8%) à la production d’électricité, les centrales nucléaires à raison de 38.1 pour cent (2009: 39.3%), tandis que l’apport des centrales thermiques conventionnelles et des autres installations a crû à 5.4 pour cent (2009: 4.9%). En 2010, la production nationale a excédé la consommation domestique pendant six mois. Avec des importations de 66.8 milliards de kWh et des exportations de 66.3 milliards, l’excédent des importations s’est élevé à 0.5 milliard de kWh (contre un excédent des exportations de 2.2 milliards en 2009).

La consommation d’électricité 2011

Malgré la croissance économique (PIB: +1.9%) et démographique (population résidente permanente: +1.0%), la consommation d’électricité a, en 2011, enregistré une baisse de deux pour cent par rapport à l’année précédente pour s’établir à 58.6 milliards de kWh. Selon l’OFEN, ce sont en premier lieu les températures nettement plus élevées qui sont à l’origine de cette baisse. L’année 2011 a été particulièrement chaude, entraînant un recul du nombre de degrés-jours de chauffage de 18 pour cent.

La production d’électricité des centrales suisses a diminué de 5.1 pour cent. Les centrales hydrauliques (centrales au fil de l'eau et centrales à accumulation) ont produit 9.8 pour cent d'électricité de moins qu'en 2010. La production des centrales au fil de l'eau a baissé de 8.1 pour cent, celle des centrales à accumulation de 11 pour cent. La production d'électricité des cinq centrales nucléaires suisses est passée de 25.2 milliards de kWh en 2010 à 25.6 milliards en 2011 (+1.4%), notamment en raison d’une nouvelle production record du site de Leibstadt. Les centrales hydrauliques ont contribué à hauteur de 53.7 pour cent à la production totale d'électricité, alors que la part de marché des centrales nucléaires s’est établie à 40.7 pour cent. L’apport des centrales thermiques conventionnelles et des autres installations a atteint 5.6 pour cent. En ce qui concerne les échanges extérieurs, la Suisse a enregistré des importations de 83.3 milliards et des exportations de 80.7 milliards de kWh. L’excédent des importations s’est donc élevé à 2.6 milliards de kWh.

La consommation d’électricité 2012

La consommation d’électricité a augmenté de 0.6 pour cent en 2012 par rapport à 2011 pour s’établir à 59.0 milliards de kilowattheures (kWh). La plus forte hausse a été enregistrée au cours du premier trimestre (+1.9%) en raison de la vague de froid ainsi que du jour supplémentaire du mois de février (année bissextile), qui à lui seul a fait grimper la consommation d’électricité de quelque 0.3 pour cent.

La production d’électricité des centrales suisses, en hausse de 8.2 pour cent, a atteint 68.0 milliards de kWh, ce qui a constitué le deuxième score le plus élevé de l’histoire du pays. Cette forte progression est principalement due à la production de centrales hydrauliques (+18.1%) qui ont bénéficié d’importantes précipitations et d’une couverture neigeuse supérieure à la moyenne en montagne. Les centrales hydrauliques ont contribué à hauteur de 58.7 pour cent à la production totale d'électricité, contre 35.8 pour cent pour les centrales nucléaires et 5.5 pour cent pour les centrales thermiques conventionnelles et autres installations. Pour ce qui est des échanges extérieurs, la Suisse a enregistré des importations de 86.8 milliards et des exportations de 89.0 milliards de kWh. Le solde positif s’est donc élevé à 2.2 milliards de kWh.

Stromverbrauch 2013

Der Stromverbrauch stieg 2013 gegenüber 2012 um 0.6 Prozent an und betrug 59.3 Milliarden Kilowattstunden (kWh). Dies teilte das Bundesamt für Energie (BfE) im April 2014 mit. Damit lag der Verbrauch zwar erneut höher, aber immer noch unter dem Rekordverbrauch von 59.8 Mrd. kWh im Jahr 2010. Weil es 2013 im Vergleich zum Vorjahr 5.8 Prozent mehr Heiztage gab und das Heizen 9 Prozent des Verbrauchs ausmacht, sind Wettereffekte eine mögliche Erklärung für die Zunahme im Stromverbrauch. Eine weitere Erklärung ist das Wirtschafts- und Bevölkerungswachstum. Stromeffizienz-Effekte, die laut BfE 2012 bereits bei 722 Mio. kWh lagen, könnten erklären, weshalb der Stromverbrauch weniger stark gewachsen ist als das BIP. Die Stromproduktion stieg 2013 um 0.4 Prozent auf 68.3 Mrd. kWh, wobei vor allem das AKW Leibstadt mit seiner Leistungssteigerung von 1245 auf 1275 Megawatt zur Erhöhung der Produktion beigetragen hat.

Stromverbrauch 2015

Der Stromverbrauch in der Schweiz stieg 2015 im Vergleich zum Vorjahr um 1.4 Prozent auf 58.2 Mrd. Kilowattstunden (kWh). Die Zunahme ist gemäss BFE einerseits auf die Witterung zurückzuführen, da nach einem äusserst warmen Jahr 2014 – das wärmste seit Messbeginn 1864 – im Winter deutlich mehr geheizt werden musste. Andererseits trugen auch das Wirtschaftswachstum (BIP-Anstieg von voraussichtlich 0.9 Prozent) und die Bevölkerungsentwicklung zum Anstieg bei.

Aufgrund ausserordentlicher Betriebsunterbrüche in den Kernkraftwerken Beznau I und II sowie Leibstadt sank die Stromproduktion der Kernkraftwerke um 16.2 Prozent. Bei einem Anteil von rund einem Drittel am schweizerischen Elektrizitätsaufkommen führte dies zu einer Abnahme der gesamten Stromproduktion um 5.3 Prozent auf 66.0 Mrd. kWh. Hingegen produzierten die Wasserkraftwerke 0.5 Prozent mehr Elektrizität als im Vorjahr, und auch die thermischen Kraftwerke und erneuerbaren Anlagen konnten ihre Produktion gesamthaft um 10.6 Prozent steigern. Trotz tieferer Produktion ergab sich 2015 ein Exportüberschuss von 1.0 Mrd. kWh (2014: 5.5 Mrd. KWh), was ein Aussenhandelssaldo von CHF 234 Mio. einbrachte.

Stromverbrauch 2017

Obwohl das Wirtschaftswachstum und die Bevölkerungsentwicklung einen höheren Anstieg erwarten liessen, stieg gemäss eines Berichts des BFE der Stromverbrauch im Jahr 2017 dank wenigen Heizgradtagen im Winter gegenüber dem Vorjahr nur leicht um 0.4 Prozent. Da die Schweiz 58.5 Mrd. kWh verbrauchte, gleichzeitig aber die Landeserzeugung nur 57.3 Mrd. kWh betrug, mussten gut 5.6 Mrd. kWh Strom aus dem Ausland importiert werden.

Stromverbrauch 2018

Der gesamtschweizerische Stromverbrauch sank im Jahr 2018 gemäss dem BFE gegenüber dem Niveau des Vorjahres um 1.4 Prozent auf 57.6 Mrd. kWh. Dieses Ergebnis ist vor allem auf die geringere Anzahl an Heizgradtagen zurückzuführen, was den Stromverbrauch für Beheizungen deutlich verringerte. Auch das gesteigerte BIP und die Zunahme der Bevölkerung vermochten diesem starken Faktor nicht vollständig entgegenzuwirken.

Elektrizitätsbranche in der Corona-Krise: Sicherheit und Umsatzeinbussen

Die erste Welle der Corona-Pandemie im Frühling 2020 hinterliess auch Spuren bei der Schweizer Elektrizitätswirtschaft. Wie etwa der Tages-Anzeiger feststellte, sank der Stromverbrauch in der Periode während des Lockdowns zwischen dem 16. März und dem 30. April schweizweit im Schnitt um fast 20 Prozent gegenüber dem Verbrauch im Februar desselben Jahres. Zwar stieg teilweise der Stromverbrauch von Haushalten, da etwa vermehrt zu Hause gekocht wurde, diese leichte Zunahme konnte aber bei Weitem nicht den wegfallenden Stromverbrauch der Industrie und von Dienstleistungsbetrieben kompensieren, die aufgrund der Krise ihren Betrieb herunterfahren mussten. Der europaweite, abrupte Nachfrageschock drückte auch auf die europäischen Grosshandelspreise und somit auf die Kassen der Konzerne, wie ebendiese Zeitung erklärte.
Nebst dem Einfluss auf die Nachfrage interessierte die Medien insbesondere auch die Frage nach der Sicherheit und dem Weiterbetrieb der Anlagen. Um einen soliden Betrieb und eine gesicherte Versorgung des Landes mit Strom zu gewährleisten, arbeiteten die Stromkonzerne mit verschiedensten Massnahmen und Notfallplänen. So wurden beispielsweise ein Ferienstopp verfügt und die Mitarbeitenden in kleine, räumlich separierte Teams aufgeteilt, um Ansteckungen und grössere Personalausfälle zu verhindern. Ebenfalls wurden gewisse Ausbau- und Renovationsarbeiten auf einen späteren Zeitpunkt verschoben, um möglichst alle Ressourcen für die Sicherstellung eines korrekten Weiterbetriebs zur Verfügung zu haben und um möglichst wenige Menschen auf die Anlagengelände schicken zu müssen. Eine gewisse Unsicherheit machte sich dennoch breit, als erste Fälle von positiv getesteten Mitarbeitenden in den AKWs Gösgen und Leibstadt bekannt wurden. Anders als etwa in Grossbritannien musste in der Schweiz aber kein Werk aufgrund von Personalmangel ausser Betrieb gesetzt werden.

Stromverbrauch 2019

In der im Sommer 2020 veröffentlichten Elektrizitätsstatistik 2019 wies das BFE den Gesamtstromverbrauch für das Jahr 2019 aus. Dieser belief sich demnach auf 57.2 TWh, was gegenüber dem Vorjahr einem Rückgang um 0.8 Prozent entspricht. Der Rückgang könne gemäss dem Bundesamt vorwiegend auf Effizienzsteigerungen zurückgeführt werden, welche auch die genannten verbrauchsfördernden Faktoren (Wirtschafts- und Bevölkerungswachstum sowie die kältere Witterung) zu kompensieren vermochten. Die Landeserzeugung belief sich auf netto 67.8 TWh, was einem Plus von 6.4 Prozent entspricht. Diese Zunahme sei vorwiegend der erhöhten Produktion in Wasserkraftwerken und der höheren Verfügbarkeit des Kernkraftwerks Leibstadt im Vergleich zum Vorjahr geschuldet. Über das Jahr gesehen kam die Schweiz damit zu einem Ausfuhrüberschuss ins Ausland von 6.3 TWh, wobei jedoch – wie in den Vorjahren auch – in den Wintermonaten (2018/2019) ein Importüberschuss von 4.6 TWh festgestellt werden musste.

Stromverbrauch 2020

Gegenüber dem Vorjahr sank der Gesamtschweizer Stromverbrauch im Jahr 2020 um 2.6 Prozent. Der Rückgang sei vor allem auf die Corona-Pandemie (Lockdown und Rückgang der Wirtschaftsleistung) zurückzuführen, erklärte das BFE. Zudem hatten die warme Witterung sowie verschiedenste Effizienzsteigerungen ebenfalls eine dämpfende Wirkung auf die Nachfrage nach Elektrizität. Gleichzeitig wurde auch bei der Landeserzeugung ein Rückgang um 2.7 Prozent verbucht. Dabei spielte unter anderem die Abschaltung des AKW Mühleberg Ende 2019 eine gewichtige Rolle. Über das Jahr gesehen verzeichnete die Schweiz dennoch einen physikalischen Stromexportüberschuss von 5.6 TWh; dies entspricht einem Zuwachs von etwa 1 TWh gegenüber dem Vorjahr.

Consommation et production finale d'électricité en 2022

En 2022, la consommation finale d'électricité a diminué de 1.9 pour cent et la production nette d'électricité a diminué de 1.1 pour cent. D'abord, la consommation finale d'électricité s'est élevée à 57.0 milliards de kWh. Sur l'ensemble de l'année, l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) a enregistré une hausse de 1.2 pour cent au premier trimestre, une baisse de 0.3 pour cent au deuxième trimestre, une baisse de 0.6 pour cent au troisième trimestre et une baisse de 7.2 pour cent au quatrième trimestre. Selon l'OFEN, la forte baisse au quatrième trimestre est probablement le fruit d'une météo clémente et de la campagne pour réduire la consommation d'électricité. Ensuite, la production nette d'électricité de la Suisse s'est élevée à 57.9 milliards de kWh. La hausse de production nette d'électricité est particulièrement marquée au quatrième trimestre (+11.6 pour cent). Dans les détails, la production hydroélectrique a baissé de 15.2 pour cent et la production d'énergie nucléaire a augmenté de 24.7 pour cent. En 2022, le mix énergétique Suisse se composait à 52.8 pour cent de la production hydroélectrique, à 36.4 pour cent de l'énergie nucléaire et à 10.8 pour cent des centrales thermiques et de l'énergie renouvelable. Finalement, la Suisse a enregistré un solde importateur d'électricité de 3.4 milliards de kWh. Si la Suisse a importé plus d'électricité qu'elle n'en a exportée, la balance commerciale présente un solde positif car les exportations commerciales d'électricité ont rapporté CHF 8'420 millions et les importations commerciales d'électricité ont coûté CHF 8'349 millions.

En 2023, l'Office fédérale de l'énergie (OFEN) a enregistré une consommation finale d'électricité de 56.1 milliards de kWh et une production nationale nette d'électricité de 66.7 milliards de kWh. Ces chiffres représentent une baisse de 1.7 pour cent de la consommation finale d'électricité et une hausse de 13.5 pour cent de la production nationale nette par rapport à l'année 2022. Dans les détails, l'énergie hydraulique a couvert 56.6 pour cent de la production nationale d'électricité, les centrales nucléaires 32.4 pour cent. Les centrales thermiques ainsi que les nouvelles énergies renouvelables ont quant à elles couvert 11.0 pour cent de la production. En ce qui concerne les importations et exportations, l'OFEN comptabiliste un solde exportateur positif de 6.4 milliards de kWh.