stratégie destinée à promouvoir les écoles dispensant un enseignement dans deux langues nationales

Als PDF speichern

A travers une motion, Silva Semadeni (ps, GR) charge le Conseil fédéral d’élaborer une stratégie destinée à promouvoir les écoles dispensant un enseignement dans deux langues nationales. Grâce à une collaboration avec les cantons, cette stratégie de promotion du plurilinguisme a pour objectif de solidifier la sensibilité interculturelle et la cohésion nationale. L’un des principaux objectifs de la motion est la création de classes bilingues. L’impact positif de l’immersion sur l’apprentissage des langues, le développement d’une sensibilité culturelle dans un contexte mondialisé, ainsi que l’atout des langues dans le milieu professionnel, sont autant d’arguments avancés par Semadeni (ps, GR). De son côté, le Conseil fédéral a souligné l’importance du débat sur la question de l’apprentissage des langues. Il a rappelé le compromis des cantons, en 2004, qui a lancé une stratégie pour l’enseignement de deux langues étrangères, dont une nationale, à l’école et qui a été intégré au concordat Harmos en 2007. De plus, il estime que le plurilinguisme est une richesse de la Suisse qu’il faut préserver. Au final, le Conseil fédéral s’est dit prêt à s’engager et à s’associer aux cantons pour favoriser l’apprentissage des langues. La motion a d’abord été acceptée par le Conseil National. Ensuite, la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil des Etats (CSEC-CE) a partagé l’avis favorable du Conseil fédéral et du Conseil national. La commission a ainsi rappelé les avantages d’un enseignement immersif pour l’apprentissage non seulement d’une langue, mais aussi d’une culture. Elle propose, sans opposition, d’adopter cette motion. Finalement, la motion a été définitivement adoptée grâce à l’aval du Conseil des Etats.

In Erfüllung der Motion Semadeni (sp, GB) hatte der Bundesrat dem Parlament im Rahmen der Kulturbotschaft 2016–2020 Mehrmittel in der Höhe von CHF 800'000 pro Jahr zur Förderung des Italienischen ausserhalb des italienischen Sprachgebiets beantragt, was die Räte gutgeheissen hatten. 2016 führte das BAK daraufhin in enger Absprache mit der EDK eine erste Ausschreibung zur Förderung von entsprechenden Projekten durch.
Der Bundesrat erachtete das Anliegen der Motion folglich als erfüllt und beantragte deren Abschreibung. National- und Ständerat stimmten der Abschreibung im Juni 2017 zu.