Dans une motion déposée en mars 2024, le parlementaire Martin Candinas (centre, GR) souhaite améliorer les possibilités de lutte contre les abus prévus par la loi contre le travail au noir (LTN). Plus concrètement, il propose une meilleure collaboration interdisciplinaire entre les différentes autorités en instaurant l'obligation pour les offices du registre du commerce, les offices des poursuites et les offices de faillites de collaborer avec les organes de contrôles cantonaux. Cette mesure se justifie par le fait qu'il serait ainsi plus facile de détecter les structures contournant les obligations de déclaration et d'autorisation, par exemple les sociétés fictives.
Guy Parmelin, pour le Conseil fédéral, a mentionné qu'étendre la LTN pour inclure les registres du commerce et les offices des poursuites et faillites n’était pas envisagé, car cela concernerait des infractions relevant de domaines juridiques distincts. De plus, une nouvelle loi fédérale contre l’abus de la faillite, entre en vigueur en 2025. Elle vise spécifiquement les comportements abusifs, comme ceux des «fossoyeurs d'entreprises», évoqués dans la motion.
Lors du vote au Conseil national, seuls deux parlementaires de l'UDC se sont opposés à la proposition. La motion a donc été acceptée avec 179 voix en sa faveur.

Dossier: Bekämpfung der Schwarzarbeit