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  • Baettig, Dominique (JU, svp/udc)

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Onze candidatures, dont les deux sortant.e.s et deux ministres en fonction, étaient sur la ligne de départ pour l'élection au Conseil des Etats lors de fédérales de 2023 dans le canton du Jura. Malgré une campagne animée et indécise, Mathilde Crevoisier Crelier (ps) et Charles Juillard (centre) ont finalement été confirmé.e.s dans leurs fonctions par le corps électoral.
En 2019, la population jurassienne avait choisi deux anciens ministres pour la représenter au Conseil des Etats. Après une élection sans surprise, Charles Juillard et Elisabeth Baume-Schneider entamaient ainsi une première législature sous la Coupole fédérale. Pour les élections fédérales de 2023, tout portait à croire que le duo briguerait un second mandat, sans laisser de place au suspens lors de la campagne. C'était sans compter l'élection surprise de la socialiste franc-montagnarde au Conseil fédéral en décembre 2022, qui a complètement rebattu les cartes. Le canton du Jura étant le seul, avec Neuchâtel, à élire ses sénatrices et sénateurs au système proportionnel, il n'y a pas eu d'élection complémentaire; c'est la colistière d'Elisabeth Baume-Schneider en 2019, Mathilde Crevoisier Crelier, qui a hérité de son siège à la chambre des cantons. Cette dernière, fraîchement élue comme conseillère communale dans sa ville de Porrentruy et traductrice au DFI, a renoncé à ses fonctions politiques et professionnelles afin de prendre la suite de sa camarade socialiste. Peu connue du grand public – elle n'a pas été élue au Parlement cantonal lors des élections de 2020 par exemple – la bruntrutaine a disposé d'une année à peine pour faire ses preuves dans la capitale fédérale.
Voyant une opportunité de renverser le siège socialiste, d'autres partis ont eu les dents longues à l'approche des fédérales. A droite de l'échiquier politique, le PLR et l'UDC se sont mis d'accord afin de lancer une liste commune, pour la première fois depuis 2007 et l'élection du controversé Dominique Baettig (udc) au Conseil national. Pressenti depuis quelques temps, le ministre Jacques Gerber (plr), en charge du Département de l'économie et de la santé du canton du Jura, a pris place sur la liste. A ses côtés, l'UDC a lancé son ancien président Thomas Stettler, également candidat au Conseil national.
Sentant la menace que représentait cette alliance pour son siège, le parti socialiste a anticipé en lançant lui aussi une ministre dans la course, à savoir Nathalie Barthoulot, à la tête du Département de l'Intérieur du canton du Jura. Cette stratégie risquée du PS a suscité de nombreuses réactions. En effet, d'aucuns ont regretté que la candidature de Barthoulot ne fasse de l'ombre à celle de Crevoisier Crelier, interprétant cela comme un manque de confiance de la part du parti en la capacité de la sortante à défendre son siège. Les Vert-e-s n'ont pas goûté non plus à cette stratégie, eux qui espéraient une liste unie de gauche aux Etats. Leur proposition ayant été refusée par les socialistes, les écologistes ont choisi Pauline Godat comme candidate.
Au Centre, la stratégie était en revanche claire comme de l'eau de roche, le sortant Charles Juillard briguant un second mandat, accompagné sur la liste par François Monin. Les Vert'libéraux ont également proposé deux candidats avec Paul Monnerat et Ismaël Vuillaume, alors que Pascal Prince et Alec André Schärer se sont présentés sous la bannière du mouvement HelvEthica, né durant la crise du Covid-19 pour défendre les libertés individuelles.
Durant la campagne, le CS-POP, qui ne présentait pas de candidature, a appelé les ministres Gerber et Barthoulot à la démission. Le parti d'extrême-gauche a regretté que «les ambitions personnelles des ministres l'emportent sur la conscience collective indispensable au bon fonctionnement de l'Etat», soulignant qu'une élection des deux membres de l'exécutif à Berne engendrerait de lourdes conséquences sur le fonctionnement du gouvernement jurassien. En effet, la constitution cantonale n'autorise pas le cumul de mandat. En cas d'élection, les trois ministres restants auraient donc dû effectuer un partage des tâches en attendant l'élection complémentaire. Interrogé par le Quotidien Jurassien sur cette question, Charles Juillard, qui avait lui-même été élu alors qu'il était membre du gouvernement en 2019, a considéré, avec le recul, qu'il aurait dû démissionner au préalable: faites ce que je dis, pas ce que je fais. Il faut dire que la candidature de Gerber pouvait également menacer son siège. Ministre le mieux élu lors des élections cantonales de 2020, ce dernier constituait un sérieux adversaire, d'autant plus avec le soutien de l'UDC. L'alliance entre les deux partis de droite a été critiquée par le reste de la classe politique, en raison notamment de leurs positions diamétralement opposées sur l'Europe ou la migration. L'UDC a rétorqué qu'il ne s'agissait pas d'une alliance contre-nature, affirmant que, «malgré les divergences, la campagne s'axe sur des éléments forts, tels que l'agriculture, le travail, la mobilité et la sécurité».
Finalement, il n'y a pas eu de grand bouleversement le jour de l'élection. En effet, les sortant.e.s Mathilde Crevoisier-Crelier et Charles Juillard ont été réélus, avec une participation de 41 pour cent. Déception donc pour les ministres Gerber et Barthoulot, dont le départ du gouvernement ne se fera pas via la Berne fédérale, pour le moment en tout cas. Juillard est arrivé en tête du scrutin avec 8'247 suffrages, suivi par Crevoisier Crelier (7'447 voix). Jacques Gerber a fini troisième (6'257 voix), alors que Nathalie Barthoulot a terminé cinquième avec 5'467 voix, devancée même par François Monin (5'728 voix). Pour la ministre vadaise, chargée notamment de l'accueil de Moutier dans le Jura, ce résultat a été interprété comme «un vote sanction». Il a également montré le soutien de la population à Mathilde Crevoisier Crelier, malgré sa relative inexpérience en politique. De son côté, le PLR pouvait garder un goût amer de l'élection: l'alliance de droite ne lui a pas profité. Elle a en revanche permis à l'UDC de rafler le siège centriste au national grâce à Thomas Stettler, qui a également fini sixième de l'élection au Conseil des Etats (5'434 voix). Jacques Gerber a pourtant mis en avant un bilan «positif», l'alliance étant considérée comme nécessaire pour espérer décrocher un siège. Dans les médias, le résultat a été décrit comme un message de la population à ses ministres: «restez à Delémont et terminez votre tâche», a écrit le Temps. Les autres candidates et candidats ont terminé plus loin. Malgré une campagne agitée, ce sera donc toujours un duo PS-Centre qui siégera à la chambre haute lors de la législature 2023-2027, comme c'est le cas depuis 1995 pour le canton du Jura.

Election Conseil des Etats 2023 – Jura
Dossier: Eidgenössische Wahlen 2023 - Überblick

Pour conquérir l'un des deux sièges jurassiens au Conseil national, 34 personnes se sont portées candidates lors des élections fédérales de 2023, parmi lesquelles 13 étaient des femmes. Les 17 listes déposées, issues de 8 partis, constituaient un nouveau record. Une multiplication des listes qui s'explique par une volonté de ratisser large, selon le Quotidien Jurassien, mais qui comportait le risque de susciter de la confusion, voire du désintérêt, dans l'esprit des électeurs et électrices.
Avant la campagne, le journal local a cependant souligné qu'il ne s'agissait pas, pour une fois, d'une élection courue d'avance. Cela tenait notamment au fait que l'un des deux sortants, l'ajoulot Jean-Paul Gschwind (centre), ne se représentait plus, à 71 ans et après trois législatures sous la Coupole fédérale. L'autre sortant, le socialiste Pierre-Alain Fridez, a demandé une dérogation à son parti afin de pouvoir briguer un mandat supplémentaire, après avoir lui aussi déjà effectué trois législatures à la chambre basse. Les statuts du PS jurassien prévoyaient en effet un maximum de trois mandats pour les parlementaires fédéraux. Malgré l'opposition de la jeunesse socialiste, désireuse de laisser place à la relève, la dérogation a été accordée à Fridez lors d'un congrès extraordinaire. Avec le médecin de Fontenais, les socialistes gardaient ainsi une locomotive électorale pour le national, alors que leur siège au Conseil des Etats semblait déjà menacé. Comme en 2019, Loïc Dobler a endossé le rôle de colistier, la presse envisageant un départ en cours de mandat de Fridez pour lui laisser sa place. Une deuxième liste provenait des rangs socialistes, avec deux candidatures de la JS. En outre, un apparentement a été conclu avec les Vert-e-s, qui présentaient une liste principale et une liste jeune.
Au Centre, ce sont trois listes qui étaient sous-apparentées. Sur deux d'entre elles figuraient les député.e.s Amélie Brahier, Gauthier Corbat, Anne Froidevaux et Magali Voillat. La troisième liste provenait des rangs des jeunes démocrates-chrétiens. De plus, le Centre a uni ses force avec celles de la liste des Socio-Chrétiens (anciennement PEV). En revanche, l'apparentement entre Centre et Vert'libéraux n'a pas vu le jour, malgré la volonté des partis nationaux d'aller dans ce sens. Le Centre Jura a considéré qu'il était trop tôt pour cela, considérant l'histoire récente du PVL dans le Jura, issu d'une scission d'anciens membres du PDC. Les Vert'libéraux sont donc partis seuls dans la bataille, en présentant deux listes. Seul autre mouvement n'ayant conclu aucun apparentement, HelvEthica, né durant la crise du Covid-19 pour défendre les libertés individuelles, était représenté par deux candidats (une liste).
Enfin, PLR et UDC ont chacun déposé trois listes en vue de l'élection, dont une liste jeune du côté de l'UDC. Surtout, les deux partis de droite ont décidé de mettre leurs différences de côté afin de partir ensemble dans la course. Un apparentement qui s'est produit pour la première fois depuis 2007 et l'élection du controversé Dominique Baettig (udc). Depuis lors, les libéraux-radicaux avaient refusé une alliance – un «traumatisme» effacé en 2023, selon le Quotidien Jurassien. Cet apparentement traduisait également la volonté du PLR suisse de conclure des alliances avec l'UDC dans de nombreux cantons.
Partant du constat qu'ils n'avaient aucune chance d'obtenir un strapontin sans apparentement, les deux partis ont souhaité faire campagne sur des thèmes communs, à savoir «la reconnaissance de la valeur du travail, l'agriculture, la conservation de l'armée et une mobilité qui réponde aux besoins de tous», malgré des différences sur les questions européennes et migratoires. Les autres partis ont dénoncé de l'opportunisme électoral. L'UDC a rétorqué qu'ils avaient «peur de cette alliance» avec le PLR, dans laquelle les deux partis misaient sur leurs points forts communs. Le PLR a souligné que la gauche n'était pas autant critiquée lorsqu'elle concluait des alliances. Une analyse des profils Smartvote des partis a cependant montré que les positions des Vert-e-s et du PS étaient pratiquement les mêmes, ce qui n'était pas le cas du PLR et de l'UDC. Interrogé par le Quotidien Jurassien, le politologue Pascal Sciarini a rappelé qu'en 2019, l'UDC aurait gagné sept sièges supplémentaires si elle s'était associée au PLR dans tous les cantons: «ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd», a-t-il conclu. Sur les listes UDC, on retrouvait notamment Thomas Stettler, qui figurait également sur la liste commune avec le PLR pour le Conseil des Etats.
Dernier parti du paysage politique jurassien n'ayant pas annoncé de candidatures, le PCSI a finalement renoncé à se lancer dans la course, préférant se concentrer sur les prochaines échéances électorales cantonales. Ainsi, les 9 pour cent de voix récoltées par le parti de centre-gauche en 2019 étaient à repourvoir.
Le jour de l'élection, il a fallu être patient pour connaître les élu.e.s. En raison d'un bug informatique, les résultats sont tombés après 20h. Une attente qui n'a pas gâché la joie de Thomas Stettler et de ses partisan.e.s, lorsque la nouvelle est tombée. En conservant à peine 200 voix d'avance sur le Centre, l'alliance PLR-UDC a terminé en deuxième position, permettant à l'agriculteur de 53 ans d'obtenir son ticket pour Berne. Il a ainsi gagné le droit d'accompagner Pierre-Alain Fridez, réélu pour un quatrième mandat. Le coup a été dur pour le Centre: Gauthier Corbat n'est pas passé loin de rafler le siège sur le gong, mais il n'a finalement pas succédé à Jean-Paul Gschwind. Pourtant, l'entrepreneur ajoulot a récolté plus de voix à titre individuel que Thomas Stettler. C'est donc l'alliance avec le PLR qui a fait la différence pour le parti agrarien. Le score de l'UDC a été très bon: avec 19.1 pour cent des votes (+4.5pp par rapport à 2019), il est devenu le troisième parti du canton, devancé par le PS (29.6%, +2.6pp) et le Centre (26.5%, +3.7pp). Les Vert-e-s ont perdu du terrain par rapport à 2019 (11.1%, -4.5pp), une tendance observée dans toute la Suisse. De son côté, le PLR (8.7%, -0.4pp) n'a pas pu profiter de l'alliance pour tirer son épingle du jeu. A l'heure du bilan, les membres du parti ont constaté que la multiplication des candidatures n'était visiblement pas une bonne solution, regrettant n'avoir pas su mobiliser leur électorat. Chez les centristes, frustré.e.s d'avoir perdu leur siège, on a d'ailleurs jugé que le PLR avait «encore joué le rôle de marchepied pour l'UDC». Figure de l'ex-parti démocrate-chrétien, l'ancien ministre François Lachat a fustigé l'union «contre-nature de la carpe et du lapin, pour reprendre La Fontaine». Les listes des Vert'libéraux (2.4%), d'HelvEthica (1.7%) et des Socio-Chrétiens (0.9%, -0.5pp) n'ont pas joué de rôle significatif dans le scrutin, pour lequel la participation s'est montée à 43.6 pour cent.
Pour l'anecdote, la commune jurassienne d'Ederswiler est celle qui a le plus voté pour l'UDC de tout le pays. En effet, 93.5 pour cent des bulletins du seul village germanophone du canton étaient destinés au parti agrarien. A l'inverse, la commune de Fontenais est celle où le parti socialiste a remporté le plus de suffrages en Suisse, avec un score de 46.3 pour cent.
Quelques jours après son élection, Thomas Stettler a déclenché une polémique lors de sa participation à l'émission de débat «Infrarouge» de la RTS. N'ayant pas apprécié que l'UDC soit qualifiée de «raciste» par un autre intervenant, il a réfuté cela, concédant que le parti est «xénophobe, peut-être». Cette réponse n'a pas manqué d'être reprise dans les médias nationaux et dans la sphère politique. Par la suite, Thomas Stettler a expliqué avoir eu l'intention de thématiser la peur de l'inconnu et «la crainte des cultures qui nous sont étrangères», ressentie selon lui auprès des électeurs et électrices rencontrées durant la campagne, et non l'hostilité envers les étrangers. En tout cas, la presse a rapporté que l'UDC Suisse n'aurait que très peu goûté à la déclaration de son nouvel élu.

Election Conseil national 2023 – Jura
Dossier: Eidgenössische Wahlen 2023 - Überblick

A l'heure de la campagne en vue des élections au Conseil national, la principale interrogation dans le canton du Jura résidait dans la possibilité de voir un.e candidat.e bousculer l'ordre établi, face aux sortants Pierre-Alain Fridez (ps) et Jean-Paul Gschwind (pdc), qui briguaient un troisième mandat sous la coupole, après 2011 et 2015. Les deux hommes faisaient figure de favori, ce qui n'a pas empêché de nombreuses personnes de garnir les rangs des candidat.e.s: pas moins de 17 listes ont été déposées, pour un total de 34 aspirant.e.s. Afin d'imiter l'UDC Dominique Baettig, qui avait en 2007 éjecté le PDC de la chambre basse, des discussions concernant d'éventuels apparentements ont eu lieu, mais furent finalement infructueuses. Le PS a notamment refusé une large alliance à gauche avec les Vert.e.s, le CS-POP et le PCSI. Cette alliance aurait pu permettre à la gauche plurielle de s'attaquer au siège PDC, afin d'envoyer deux représentant.e.s à Berne, mais le PS se considérait trop éloigné du PCSI sur plusieurs dossiers. La plupart des partis se sont donc lancés dans la bataille accompagnés seulement par leurs listes jeunes – seul le PEV n'en présentait pas.
La relève s'est d'ailleurs montrée très active durant la campagne, organisant notamment des mini-débats et des speed dating avec les candidat.e.s lors d'une soirée dénommée «Bières et politique». Sans surprise, la question de l'urgence climatique a cristallisé les débats dans le canton du Jura, comme dans le reste de la Suisse. Si les Vert.e.s ont pu surfer sur leur thème de prédilection, les autres partis désiraient également se tailler une part du gâteau. Dans un débat organisé par le Quotidien Jurassien, chaque invité.e a avancé ses pions quant à la manière dont il agirait pour la sauvegarde du climat s'il était élu. En outre, les candidat.e.s ont présenté leurs solutions pour faire face à la hausse des coûts de la santé. Ils ont également débattu de l'annulation du vote de Moutier, de la représentation paritaire des hommes et des femmes en politique ainsi que de la meilleure manière de faire entendre la voix du Jura dans la Berne fédérale.

Le jour de l'élection, la logique a été respectée: Pierre-Alain Fridez (6'487 voix) et Jean-Paul Gschwind (4'622 voix) se sont assurés un nouveau mandat. Ils étaient suivis par leurs colistier.ère.s respectif.ve.s Loïc Dobler (ps) et Anne Froidevaux (pdc), qui ont récolté 3'673 et 3'214 suffrages. La participation s'est montée à 42.6 pour cent. Au niveau des partis, les Vert.e.s ont réalisé un bond spectaculaire par rapport à 2015, avec 15.6 pour cent des voix (+8.4 points de pourcentage). Ce score leur aurait permis de décrocher un siège au détriment du PDC si l'alliance de gauche avait vu le jour. En outre, le PS est devenu le premier parti du canton, en rassemblant 27 pour cent des votes (+3.3 points de pourcentage), passant devant le PDC (22.8%; -4.9 points de pourcentage). Suivaient l'UDC (14.6%; +1.6 points de pourcentage), le PCSI (9.6%; +3 points de pourcentage) et le PLR (9.1%; -7.7 points de pourcentage), alors que le PEV (1.44%) a fermé la marche. Les candidatures issues des listes jeunes ont quant à elles réussi un très bon résultat d'ensemble, avec un score cumulé de près de 18 pour cent, bien plus que par le passé.

Election Conseil national 2019 – Jura
Dossier: Eidgenössische Wahlen 2019 - Überblick

Im Anschluss an die Ablehnung der Neuenburger Standesinitiative zur Familienbesteuerung Ende 2016 reichte der Neuenburger Ständerat Didier Berberat (sp, NE) deren Forderung als Motion "Familienbesteuerung. Ungleichbehandlungen beseitigen" erneut ein. Die Motion beinhaltete folglich den Auftrag an den Bundesrat, im Rahmen der Änderung der Direkten Bundessteuer (DBG) und des Steuerharmonisierungsgesetzes (StHG) Vorschläge zur steuerlichen Gleichbehandlung von Unterhaltsbeiträgen minderjähriger und volljähriger Kinder sowie zur Harmonisierung der Kinderabzüge verheirateter und geschiedener Eltern zu machen. Wie wichtig dieses Thema für die Parlamentarier ist, verdeutlicht die grosse Anzahl Parlamentsvorschläge der letzten Jahre (unter anderem Motionen von Parmelin (Mo. 05.3319), Frick (Mo. 06.3305), Kohler (Mo. 06.3297), Amstutz (Mo. 09.3129), Baettig (Mo. 09.3239), Maire (Mo. 14.3468), Postulat der WAK-NR (Po. 14.3292), Interpellation Feri (Ip. 16.3307)).

Anders als bei der Neuenburger Standesinitiative, die bezüglich der Kinderabzüge vor allem das unzeitgemässe Familienmodell hinter dem aktuellen System kritisierte, betonte Berberat in seiner Begründung insbesondere die Benachteiligung von gemeinsam besteuerten Eheleuten gegenüber geschiedenen oder getrennten Eltern. So können Letztere im Unterschied zu Verheirateten sowohl Unterhaltsbeiträge als auch einen Kinderabzug geltend machen. Der Bundesrat wiederholte in seiner Begründung vom 15. Februar 2017 dieselben Argumente, die er bereits bezüglich der Standesinitiative und der Motion Maire angeführt hatte: Abzugsfähige Alimentenleistungen an Volljährige würden bedingen, dass die Kinder dieselben Gelder versteuern müssen; die steuerliche Bevorzugung geschiedener oder getrennt lebender Eltern lässt sich dadurch begründen, dass Letztere durchschnittlich finanziell deutlich schlechter gestellt sind als Verheiratete; eine frühere Regelung, die keinen Abzug der Unterhaltsbeiträge vorsah, war als nicht sachgerecht empfunden worden. Der Bundesrat betonte zudem, dass er die aktuelle Lösung grundsätzlich als gerecht empfinde, dass aber in Einzelfällen andere Modelle passender wären und die eidgenössische Steuerverwaltung entsprechende Möglichkeiten prüfe. Bundesrat Maurer ergänzte zudem in der Ständeratsdebatte, dass auf jeden Fall verhindert werden müsse, dass durch Änderungen neue Ungerechtigkeiten geschaffen werden. Der Ständerat folgte der Empfehlung des Bundesrates und lehnte die Motion mit 15 zu 27 Stimmen ab.

Familienbesteuerung. Ungleichbehandlungen beseitigen

Dem Kanton Jura standen bei den Nationalratswahlen 2015 wie bis anhin zwei Sitze zu. Mit 24 Kandidierenden auf zwölf Listen wies der Kanton eine nie zuvor gesehene Zahl an Bewerberinnen und Bewerbern auf. Auch der Frauenanteil auf den Listen lag bei hohen 37.5% (2011: 31.3%). Zur Sitzverteidigung traten Jean-Paul Gschwind von der CVP und Pierre-Alain Fridez von der SP an.
Auf linker Seite kam es im Jura zum grossen Zusammenschluss zwischen SP, Grünen, der Liste CS-POP und den jeweiligen Jungparteien. Bei den anderen Parteien gingen einzig CVP und FDP jeweils mit ihren Jungparteien eine Listenverbindung ein. Mit dieser Konstellation war auch klar, dass es bei den jurassischen Nationalratswahlen kaum zu grossen Überraschungen kommen würde. Hierfür wäre wohl zumindest eine Listenverbindung zwischen der FDP und der SVP – welche 2007 Dominique Baettig den Einzug in den Nationalrat ermöglicht hatte – vonnöten gewesen. Eine solche Verbindung wurde aber von den Freisinnigen aufgrund politischer Differenzen abgelehnt. Somit stiegen die bürgerlichen Parteien faktisch im Alleingang in den Wahlkampf. Zum ersten Mal gab es im Kanton Jura heuer einen sogenannten «Super Sunday», d.h. neben National- und Ständeratswahlen fanden gleichzeitig auch kantonale Parlaments- und Regierungswahlen statt. In den Medien war deswegen gegen Ende des Wahlkampfes von einer «absence de débat» die Rede. Anscheinend führte die Vielzahl an verschieden Wahlen dazu, dass gewisse Kampagnen im Trudel des Super-Wahltags untergingen. Ausserdem wurde gut einen Monat vor den Wahlen bekannt, dass beim Druck der Wahlunterlagen ein Missgeschick unterlaufen war, da bei etwa einem Prozent der verschickten Unterlagen die Listen einiger Parteien fehlten. Man entschied sich aufgrund des engen Zeitplans, den betroffenen Stimmbürgern die Möglichkeit anzubieten, die restlichen Listen bei der Gemeinde oder der Staatskanzlei zu verlangen. Sowohl die jurassische Regierung als auch die Bundeskanzlei hiessen dieses improvisierte Vorgehen gut. Vom Wahlprozedere abgesehen, wurde der Nationalratswahlkampf im Jura klar von den Ständeratswahlen im Kanton dominiert.

So blieb denn auch am Wahlsonntag eine Überraschung aus. Die CVP etablierte sich erneut als stärkste Partei mit einem Wähleranteil von 27% (-5.6%) und verteidigte ihren Sitz von Jean-Paul Gschwind (8'728 Stimmen) problemlos. Ebenso schafften es die Sozialdemokraten mit 23.7% (-7.1 Prozenpunkte), das Mandat von Pierre-Alain Fridez (8'301 Stimmen) zu halten. Die prozentualen Verluste beider Spitzenparteien waren zu einem beträchtlichen Teil durch das Antreten von CSP und CS-POP mit eigenen Listen erklärbar. Die FDP holte 16.8% der Stimmen (+7.3 Prozentpunkte), die SVP 12.8% (-2.8 Prozentpunkte) und die Grünen 7.3% (-3.7 Prozentpunkte). Hinter den Gewählten Gschwind und Fridez folgten Gabriel Voirol (5163 Stimmen), Karine Marti mit 4'245 Stimmen und Thomas Stettler mit 4'119 Stimmen. Die Wahlbeteiligung lag – wohl auch dem «Super Sunday» geschuldet – bei vergleichsweise hohen 54.3% (2011: 44.4%).

Kanton Jura -Nationalratswahlen 2015
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2015 (nach Kantonen)

Eine private Reise einiger SVP-Parlamentarier in den Iran wurde in den Medien als Krawatten-Debakel breitgewalzt. In die Schlagzeilen geriet insbesondere Vize-Präsident Luzi Stamm (AG), der bei einem Treffen mit iranischen Politikern die Sanktionen gegen den Iran kritisierte und es damit gar in die „Teheran Times“ schaffte. Zu reden gab die von Ulrich Schlüer (ZH) organisierte Reise auch deshalb, weil sich neben Stamm auch die amtierenden Nationalräte Lukas Reimann (SG), Jean-François Rime (FR), Yves Nidegger (GE) und der ehemalige Nationalrat Dominique Baettig (JU) zusammen mit iranischen Politikern ablichten liessen. Medial erörtert wurde einerseits der Umstand, dass sich die SVP ansonsten bei der Aussenpolitik strikte Neutralität auf die Fahnen schreibt, hier aber SVPler als Repräsentanten der Schweiz aufgetreten waren. Andererseits galt der Kleidung, mit denen die SVP-Politiker den iranischen Politikern gegenübertraten, erhöhte Aufmerksamkeit. Insbesondere das Fehlen einer Krawatte wurde als "Bückling" gegenüber dem Iran bezeichnet. Der Schlips gilt dort als christlich-jüdisches Zeichen westlicher Dekadenz. Der Fall der SVP-Politiker wurde mit dem Auftritt der ehemaligen Bundesrätin Calmy-Rey verglichen, die 2008 mit einem Kopftuch bei einem offiziellen Besuch im Iran aufgetreten war. Weil die SVP, allen voran Lukas Reimann (SG), die Reise der Aussenministerin damals als „Riesenkatastrophe“ bezeichnet hatte, jetzt aber das Ablegen der Krawatte als Anpassung an die Gepflogenheiten eines Landes rechtfertigten, gab es in der Presse einiges an Häme. Kritik am ungeschickten Auftritt wurde aber auch parteiintern geäussert.

SVP Krawatten-Debakel

Après une première tentative avortée en 2012, l’initiative contre « la sexualisation à l’école », dotée de 110'000 signatures, a enfin pu être déposée. A l’origine de cette initiative, des parents bâlois veulent interdire tout cours d’éducation sexuelle à l’école avant l’âge de neuf ans. Néanmoins, un cours obligatoire serait possible pour des enfants, s’il est dispensé dans le cadre du cours de biologie. Un tel cours serait destiné à la transmission de savoirs sur la reproduction et le développement des humains. Si un groupe de parents est à l’origine de cette initiative, plusieurs élus fédéraux tels que Freysinger (UDC, VS) ou encore Baettig (UDC, JU), ont rejoint le comité.

« contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire

Seit Ende 2010 war die Revision des Epidemiengesetzes (EpG) hängig. Nach der Lungenkrankheit SARS im Jahr 2003 und den H1N1-Grippewellen im Jahr 2009 befand der Bundesrat eine Anpassung des Gesetzes für notwendig, um Epidemien schneller zu erkennen, besser zu überwachen und effizienter zu bekämpfen, sowie um übertragbaren Krankheiten besser vorzubeugen. Unter Federführung des Bundesamts für Gesundheit waren nationale Programme, darunter ein Impfprogramm, erarbeitet worden. Darüber hinaus wurde vorgesehen, dass Massnahmen zur Erhöhung des Gesundheitsschutzes (wie Quarantäne, Veranstaltungsverbot usw.) beschlossen werden können, und dass die Zusammenarbeit mit dem Ausland besser auf die internationalen Gesundheitsvorschriften abgestimmt werden soll. Ferner stellte der Bundesrat fest, dass das geltende Epidemiengesetz aus fachlicher und rechtlicher Sicht den veränderten Anforderungen nicht mehr gerecht wurde. Im Gesetz fehlten etwa Bestimmungen zur Vorbereitung auf neue Bedrohungen, zudem seien die Bestimmungen zur Bewältigung einer gesundheitlichen Notlage insgesamt lückenhaft und zu unspezifisch. Im Nationalrat war Eintreten unbestritten. In der Detailberatung Anfang Jahr wurden gleichwohl etliche Bestimmungen besprochen und mit Minderheitsanträgen bekämpft. Wichtigster Kontrapunkt war die Frage um einen möglichen Impfzwang. Der Gesetzesentwurf sah vor, dass der Bund in besonderen Situationen Impfungen für gefährdete oder exponierte Personen wie z.B. Pflegepersonal anordnen kann. Eine Kommissionsminderheit um Nationalrätin Estermann (svp, LU) bekämpfte diesen Passus mit der Begründung, dass dies ein erheblicher Eingriff in die persönliche Freiheit sei. Dieser Argumentation schlossen sich zahlreiche Gegner an. Gegenteilig sprachen sich die Befürworter aus, welche die öffentliche Gesundheit höher gewichteten. Sie sahen im entsprechenden Gesetzesartikel zudem eher eine Pflicht denn einen Zwang: Niemand würde gegen seinen Willen zwangsgeimpft. Eine Relativierung oder Streichung der Impfpflicht wurde schliesslich abgewiesen. Ein weiterer Minderheitsantrag Baettig (svp, JU) konnte hingegen dank eines Schulterschlusses zwischen SVP und SP durchgebracht werden: Kantone dürfen Impfungen nicht mehr wie bis anhin anordnen, sondern nur noch vorschlagen und empfehlen. Eine weitere Änderung des bundesrätlichen Entwurfs wurde durch eine Minderheit Stahl (svp, ZH) erfolgreich vorgenommen. Der Bund muss sich demnach an den Kosten für angeordnete Massnahmen im internationalen Personenverkehr, vollzogen durch Transportunternehmen, beteiligen. In der Gesamtabstimmung wurde die Gesetzesvorlage mit 154 zu 4 Stimmen angenommen. Eintreten war auch im Ständerat unbestritten. Auch in der kleinen Kammer war das Impfobligatorium Gegenstand von Diskussionen. Eine Kommissionsminderheit Maury Pasquier (sp, GE) wollte den kritischen Passus streichen, was jedoch auch in diesem Ratsplenum mit 9 zu 20 Stimmen scheiterte. Entgegen dem Nationalrat wurde jedoch ein mögliches Impfobligatorium, welches von den Kantonen verfügt werden konnte, mit 17 zu 11 Stimmen angenommen. Dies sei jedoch ebenfalls nicht als Zwang zu verstehen, gab Kommissionssprecherin Egerszegi (fdp, AG) in der Debatte an. Überdies sei diese Anordnung nur in besonderen, ausserordentlichen Lagen möglich. Weitere Differenzen zum Erstrat ergaben sich in einer Bestimmung über die Zusammensetzung der Eidgenössischen Kommission für Impffragen und bei der Frage nach der Kostenbeteiligung des Bundes, wie sie vom Nationalrat beschlossen worden war. Hierbei folgte der Ständerat dem Entwurf des Bundesrates. In der Gesamtabstimmung wurde Mitte Jahr die Vorlage mit 29 zu 2 Stimmen ebenfalls deutlich angenommen. In der Herbstsession folgte eine erste Sitzung zur Differenzbereinigung im Nationalrat, wobei zwei Bestimmungen umstritten blieben. Dem vom Ständerat eingebrachten, durch die Kantone durchsetzbaren Impfobligatorium folgte der Nationalrat mit 88 zu 79 Stimmen. Bei der Frage der Kostenbeteiligung an Transportunternehmen hielt der Nationalrat hingegen mit 89 zu 82 Stimmen an seiner Haltung fest. In der nach wie vor bestehenden Differenz zur Entschädigungsfrage wurde im Ständerat ein Kompromissantrag vorgeschlagen, wonach ausserordentliche Auslagen übernommen werden, falls diese für die betroffenen Unternehmen zu einer unzumutbaren Belastung führen würden. Diesem schloss sich der Nationalrat an. In den Schlussabstimmungen wurde das EpG Ende September mit 149 zu 14 Stimmen im Nationalrat (25 Enthaltungen) und mit 40 zu 2 Stimmen im Ständerat (3 Enthaltungen) deutlich angenommen.

Totalrevision Epidemiengesetz (BRG 10.107)

Im Kanton Jura trat Jean-Claude Rennwald (sp) nicht mehr an. Es wurde im Vorfeld der Wahlen aber damit gerechnet, dass die Sozialdemokraten den Sitz halten können. Der Sitz der SVP wurde hingegen als wacklig betrachtet. Erstens verband sich die SVP nicht mehr mit der FDP, was 2007 für die Eroberung des damaligen Sitzes der CVP entscheidend war und zweitens trat die CVP mit bekannten Persönlichkeiten gegen den umstrittenen Dominique Baettig (svp) an. Neben den vier grossen Parteien, die mit Ausnahme der FDP mit jeweils einer Unterliste der Jungpartei antraten, reichten auch die Grünen eine Liste ein, die sie mit jener der SP verbanden. Im Vergleich zu 2007 eiferten im Kanton Jura damit genau gleich viele Personen (16) und Listen (8) um die beiden Nationalratssitze. Bemerkenswert stark zugenommen hatte hingegen der Frauenanteil unter den Kandidierenden: Lag dieser 2007 noch bei 12,5%, waren 2011 ein knappes Drittel der Kandidierenden Frauen (31,3%). Der Kanton Jura war somit einer der wenigen Kantone, in dem im Vergleich zu den letzten nationalen Wahlen mehr Frauen um einen Sitz im Nationalrat kämpften.

Die Freude der SVP über ihren Coup von 2007, als sie ziemlich überraschend einen Sitz gewonnen hatte, währte lediglich vier Jahre. Zwar konnte sie ihren Wähleranteil von 13,7% auf 15,5% steigern, dies reichte im Alleingang allerdings nicht mehr für einen Sitz und Baettig wurde abgewählt. Die CVP, die 8,2 Prozentpunkte zulegte und einen Drittel der Jurassischen Wählerschaft auf sich vereinen konnte, eroberte den Sitz zurück und wird neu von Jean-Paul Gschwind in Bern vertreten. Die SP, die 6,1 Prozentpunkte einbüsste (neu: 30,8%) und ihren Status als stärkste Partei nach vier Jahren wieder der CVP überlassen musste, konnte ihren Sitz verteidigen. Pierre-Alain Fridez nahm den Platz des abtretenden Rennwald ein. Weder die erstmals antretenden Grünen (11%) noch die FDP (9,5%, -3,9 Prozentpunkte) konnten die Sitze von CVP und SP gefährden. Lediglich 1983 wählten die Jurassierinnen und Jurassier eine Frau nach Bern. Seit 1987 sind die beiden Abgeordneten männlich. Daran änderten auch die Wahlen 2011 mit der vergleichsweise hohe Anzahl Kandidatinnen nichts. Die Wahlbeteiligung lag bei 44,4%.

Kanton Jura – Nationalratswahlen 2011
Dossier: Resultate Nationalratswahlen 2011 (nach Kantonen)

13 Kandidaten auf acht unterschiedlichen Listen kandidierten für die fünf Jurassischen Regierungsratssitze. Alle Bisherigen traten wieder an. Die CVP präsentierte eine Liste mit fünf Kandidierenden, darunter die bisherigen Charles Juillard und Philippe Receveur. Die Christlichsozialen mit Laurent Schaffter und die FDP mit Michel Probst traten mit ihren bisherigen Kandidaten an. Die SP wollte ihren Sitz mit einer Zweierliste verteidigen, auf der die bisherige Elisabeth Baume-Schneider zusammen mit Michel Thentz gesetzt war. Herausgefordert wurden sie von der SVP, die mit dem umstrittenen Nationalrat Dominique Baettig antrat, von der PdA und vom Combat Socialiste, die gemeinsam eine Einerliste aufstellten (Christophe Schaffter Macquat) sowie vom Mouvement indépendant et sans parti du jura (ISPJ), der ebenfalls einen Kandidaten präsentierte (Alain Gebel). Auch die Grünen, die bei den Wahlen 2006 nicht für die Regierung kandidiert hatten, wollten mit Hubert Godat einen Regierungssitz erobern. Im Vorfeld der Wahlen sorgte eine Affäre um den Kommandanten des kantonalen Polizeikorps für Unruhe.

CVP-Regierungspräsident Juillard wurde die Affäre im ersten Wahlgang fast zum Verhängnis. Er lag zwar auf Platz fünf, mit rund 300 Stimmen war sein Vorsprung auf den zweiten SP-Kandidaten Thentz jedoch äusserst knapp. Die vier restlichen Bisherigen lagen auf den vorderen vier Rängen, erreichten aber alle das absolute Mehr nicht. Nur sehr knapp (um 210 Stimmen) verpasste es die SP-Kandidatin Baume-Schneider, die mit Abstand das beste Resultat erzielte (13'062 Stimmen). Keine Chance hatte Dominique Baettig (svp), der mit 4200 Stimmen lediglich das elftbeste Resultat erzielte. Im zweiten Wahlgang vom 14. November trat neben den fünf Bisherigen nur noch der SP-Mann Michael Thentz noch einmal an, der es schliesslich schaffte den vor vier Jahren verloren gegangenen zweiten Regierungssitz der Sozialdemokraten zurückzuerobern. Allerdings ging dieser Erfolg nicht auf Kosten der CVP – Charles Juillard wurde mit dem viertbesten Resultat wiedergewählt – sondern auf Kosten der CSP: Laurent Schaffter wurde mit rund 1000 Stimmen Unterschied auf Michel Probst (fdp) abgewählt. Damit gewann die SP zwar einen zweiten Sitz, an der bürgerlichen Mehrheit änderte sich jedoch nichts.

Regierungsratswahlen Jura 2010
Dossier: Kantonale Wahlen - Jura
Dossier: Kantonale Regierungswahlen 2010

Der Nationalrat lehnte ein Motion (09.3223) Geissbühler (svp, BE), welche das Geldstrafensystem ganz abschaffen wollte, mit 91 zu 90 Stimmen ab. Für die Abschaffung sprachen sich die SVP, die BDP und eine klare Mehrheit der CVP aus. Mehr Erfolg hatte hingegen Nationalrat Baettig (svp, JU), der mit einer Motion (09.3233) die Abschaffung der bedingt ausgesprochenen gemeinnützigen Arbeit verlangte. Der Bundesrat war mit der Überweisung einverstanden und gab bekannt, dass das EJPD eine Evaluation des gesamten neuen Strafensystems eingeleitet habe. In diesem Zusammenhang stellte sich der Nationalrat auch hinter eine Motion Stamm (svp, AG), (09.3313) welche verlangte, dass die Verpflichtung zu einer solchen gemeinnützigen Arbeit nicht vom Einverständnis des Verurteilten abhängig gemacht wird. Ebenfalls angenommen wurde eine weitere Motion Stamm (09.3300) für die Wiedereinführung der kurzen Freiheitsstrafen von unter sechs Monaten. Im Ständerat fiel die Ausserordentliche Session in der Sommersession zur Kriminalität sehr kurz aus. Er überwies dabei eine Motion (09.3158) Luginbühl (bdp, BE) für die Wiedereinführung der kurzen Freiheitsstrafen und die Abschaffung der bedingten Geldstrafen an seine Rechtskommission zur Vorprüfung. Die vom Nationalrat überwiesenen Motionen behandelte er in der Wintersession und wandelte sie grösstenteils in Prüfungsaufträge um; die Motion Stamm für die Wiedereinführung der kurzen Haftstrafen lehnte er ab.

Revision des Sanktionenrechts (BRG 12.046)
Dossier: Revision des Sanktionenrechts (Allgemeiner Teil des Strafgesetzbuches)
Dossier: Revision des Strafgesetzbuches (2008– )