En mai 2023, Balthasar Glättli (vert-e-s, ZH) a déposé un postulat chargeant la Confédération de produire un rapport examinant les possibilités de rendre obligatoire, dans un registre public de transparence, l’inscription de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) par les entreprises liées à la Confédération . Le député écologiste souhaite ainsi rendre les procédures administratives plus transparentes, en particulier lorsque les prises de décisions sont basées sur des algorithmes. A la tribune en septembre 2024, Balthasar Glättli a rappelé que le gouvernement, via le réseau de compétences en intelligence artificielle (CNAI), a déjà pris les premières mesures en vue de la création d'un registre public. Toutefois, l'élu regrette que l'inscription au registre ne soit pas obligatoire. Elisabeth Baume-Schneider, pour le Conseil fédéral, a recommandé d'attendre avant d'imposer une obligation d'informer aux entreprises liées à la Confédération, car cela entraînerait des coûts et des inégalités concurrentielles. De plus, le Conseil fédéral souhaite d'abord examiner l'impact des règles européennes sur l'intelligence artificielle, entrées en vigueur le 1er août 2024. En conséquence, la ministre de l'intérieur a proposé à la chambre basse de rejeter la demande du parlementaire zurichois.
Lors du vote, le Conseil national a rejeté le postulat par 115 voix (UDC, PLR, Vert'libéraux, 19 Centre) contre 71 (PS, Vert-e-s, 11 Centre) et 3 abstentions.