Anpassung von Artikel 276 StGB und Artikel98 MStG an die heutige Realität zur Stärkung der Meinungsäusserungsfreiheit (Pa.Iv. 21.464)

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Öffentliche Aufrufe zum Ungehorsam gegen militärische Befehle, zur Dienstverletzung, Dienstverweigerung oder zum Ausreissen sollen nicht mehr strafbar sein. Eine parlamentarische Initiative Zopfi (gp, GL) verlangte, dass Strafgesetzbuch und Militärstrafgesetz entsprechend angepasst werden. Seit der Einführung des Zivildienstes seien die genannten Straftatbestände nicht mehr relevant und schränkten die Meinungsäusserungsfreiheit unnötig ein, so die Begründung. Die RK-SR kam ebenfalls zum Schluss, dass die einschlägigen Artikel nicht mehr zeitgemäss seien, und gab der Initiative im Sommer 2022 einstimmig (bei zwei Enthaltungen) Folge.

Mit Stichentscheid der Präsidentin Christa Markwalder (fdp, BE) – bei 12 zu 12 Stimmen und einer Enthaltung – gab die RK-NR der parlamentarischen Initiative Zopfi (gp, GL) im Januar 2023 ebenfalls Folge. Ihre Schwesterkommission erhielt damit den Auftrag, eine Vorlage zur Anpassung von Artikel 276 StGB und Artikel 98 MStG auszuarbeiten, sodass öffentliche Aufrufe zum Ungehorsam gegen militärische Befehle, zur Dienstverletzung, Dienstverweigerung oder zum Ausreissen künftig nicht mehr strafbar sind.

Lors de la séance du Conseil des Etats du 6 mars 2025, le président de la chambre haute, Andrea Caroni (plr, AR), a indiqué que la Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats (CAJ-CE) appelle, par 10 voix contre 0 et 3 abstentions, les parlementaires à prolonger de deux ans le délai permettant d'examiner l'initiative parlementaire déposée par le conseiller aux Etats Mattias Zopfi (vert-e-s, GL). Cette initiative vise à renforcer la liberté d'expression en modifiant les articles 276 du Code pénal et 98 du Code pénal militaire. Ce changement a pour fonction de continuer à punir les objecteurs de conscience coupables d'incitation à ne pas s'acquitter de leurs devoirs de citoyens, mais plus pénalement.
S'exprimant au nom de la commission, le conseiller aux Etats Daniel Jositsch (ps, ZH) a affirmé que la CAJ-CE n'avait pas encore eu l'occasion d'examiner ce texte en raison du grand nombre d'objets qu'elle avait à traiter. C'est la raison pour laquelle il a appelé ses collègues, au nom de la CAJ-CE, à soutenir une prolongation de deux ans du délai nécessaire à l'examen de cette initiative parlementaire – jusqu'à la session de printemps 2027.
Le Conseil des Etats a accepté tacitement cette prolongation du délai d'examen de l'initiative parlementaire Zopfi.