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Zusammenfassung
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BVG-Reform (BVG 21; BRG 20.089)
Im Anschluss an die Ablehnung der Altersvorsorge 2020 an der Urne beauftragte der Bundesrat die Sozialpartner mit der Ausarbeitung einer neuen Pensionskassenreform. Im Juli 2019 präsentierten der Arbeitgeberverband, Travail.Suisse und der Gewerkschaftsbund ihren Vorschlag, der unter anderem eine Reduktion des Umwandlungssatzes von 6.8 Prozent auf 6 Prozent, im Umlageverfahren finanzierte Rentenzuschläge für die am stärksten betroffenen Jahrgänge sowie eine Halbierung des Koordinationsabzugs enthielt. Der Bundesrat nahm an diesem Entwurf keine Änderungen mehr vor, er traf jedoch nur in linken Kreisen auf Zustimmung, während bürgerliche Kreise breite Kritik übten und verschiedene Alternativvorschläge präsentierten. Das Parlament nahm in der Folge zahlreiche Änderungen am Entwurf vor, obwohl der Bundesrat davor warnte, dass die Reform dadurch bei einer allfälligen Referendumsabstimmung einen schweren Stand haben werde. So sollte der Koordinationsabzug neu nicht mehr als Fixbetrag, sondern prozentual als 20 Prozent des versicherten Lohns festgelegt werden. Die Eintrittsschwelle wurde gesenkt, zudem sollen zukünftig nur noch zwei statt wie bisher vier verschiedene, altersabhängige Beitragssätze für die berufliche Vorsorge existieren. Insgesamt sollte so mehr individuelles Pensionskassenvermögen angespart werden, um die Senkung des Umwandlungssatzes auf 6 Prozent auszugleichen. Für ungefähr die Hälfte der Versicherten der ersten 15 Jahrgänge nach Inkrafttreten der Änderung wurde ein lebenslanger Rentenzuschlag geschaffen, der teilweise über den Sicherheitsfonds, teilweise durch die Vorsorgeeinrichtungen finanziert wird. Die links-grünen Parteien und die Gewerkschaften ergriffen das fakultative Referendum, da sie befürchteten, dass zukünftig trotz höherer Beiträge tiefere Renten anfallen, und da sie weiterhin die Frauenrenten als zu gering und die Verwaltungskosten der Pensionskassen als zu hoch erachteten. Somit wurde nach der AHV-Revision 2022 im Jahr 2024 auch über die Pensionskassenreform abgestimmt. Mit 32.9 Prozent Ja-Stimmenanteil lehnten die Stimmbürgerinnen und Stimmbürger die BVG 21-Reform an der Urne überraschend deutlich ab.
Chronologie
Diskussionen über eine neue Reform
Reformvorschlag der Asip
Reformvorschlag der Sozialpartner
Kritik am Vorschlag der Sozialpartner
Vernehmlassung zum Vorschlag der Sozialpartner
Weiterer Alternativvorschlag
Botschaft zum BVG 21
Behandlung durch den Nationalrat
Rückweisung an die Kommission durch den Ständerat
Behandlung durch den Ständerat
Differenzbereinigungsverfahren, Einigungskonferenz und Schlussabstimmungen
Zustandekommen des fakultativen Referendums
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Résumé
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Réforme de la prévoyance professionnelle (LPP 21; MCF 20.089)
(Traduction: Chloé Magnin)
Suite au rejet dans les urnes de la prévoyance vieillesse 2020, le Conseil fédéral a chargé les partenaires sociaux d'élaborer une nouvelle réforme des caisses de pension. En juillet 2019, l'Union patronale suisse, Travail.Suisse et l'Union syndicale suisse ont présenté leur proposition, qui comprend notamment une réduction du taux de conversion de 6.8 pour cent à 6 pour cent, des suppléments de rente financés par répartition pour les classes d'âge les plus touchées et une réduction de moitié de la déduction de coordination. Le Conseil fédéral n'a pas apporté de modifications à ce projet, mais seuls les milieux de gauche l'ont approuvé, alors que les milieux bourgeois ont émis de fortes critiques et présenté diverses alternatives. Par la suite, le Parlement a apporté de nombreuses modifications au projet, bien que le Conseil fédéral ait averti que la réforme aurait ainsi du mal à convaincre lors d'un éventuel référendum. Ainsi, la déduction de coordination ne doit plus être définie comme un montant fixe, mais comme un pourcentage de 20 pour cent du salaire assuré. Le seuil d'entrée a été abaissé, et il n'y aurait à l'avenir que deux taux de cotisation différents pour la prévoyance professionnelle en fonction de l'âge, au lieu de quatre actuellement. Au total, cela devrait permettre d'accumuler davantage de fonds de pension individuels afin de compenser la baisse du taux de conversion à 6 pour cent. Pour environ la moitié des assurés des 15 premières années suivant l'entrée en vigueur de la modification, un supplément de rente à vie serait créé, financé en partie par le fonds de garantie et en partie par les institutions de prévoyance. Les partis gauche-verts et les syndicats ont saisi le référendum facultatif, craignant qu'à l'avenir, les rentes soient moins élevées, malgré des cotisations plus importantes. Aussi, ils continuent de considérer les rentes des femmes comme trop faibles et les frais administratifs des caisses de pension comme trop élevés. Ainsi, après la révision de l'AVS en 2022, la réforme des caisses de pension sera également soumise au vote en 2024.
Chronologie
Discussions pour une nouvelle réforme
Proposition de réforme par l'Asip
Proposition de réforme des partenaires sociaux
Critique à la proposition des partenaires sociaux
Consultation de la proposition des partenaires sociaux
D'autres alternatives
Message sur la LPP 21
Traitement par le Conseil national
Renvoi à la commission du Conseil des Etats
Traitement par le Conseil des Etats
Procédure d'élimination des divergences, Conférence de conciliation et votes finaux
Aboutissement du référendum facultatif
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